mercredi 24 août 2016

Dépression

Ref article : http://sante.gouv.qc.ca/problemes-de-sante/depression/
Nous pouvons tous vivre des émotions comme la colère, la tristesse ou la joie. Habituellement, nous sentons que nous contrôlons  nos émotions et nous sommes capables de les gérer au quotidien.
Une personne atteinte de dépression ressent les émotions négatives  plus intensément et durant plus longtemps que la plupart des gens. Elle a plus de mal à maîtriser  ses émotions et peut avoir l’impression que sa vie se limite à une souffrance constante. La personne atteinte a ainsi de la difficulté à remplir ses obligations professionnelles, familiales et sociales.

Différentes formes de dépression

La dépression se manifeste sous différentes formes :
  • La dépression majeure : présence, pendant au moins 2 semaines, de symptômes de la dépression qui affectent de façon importante le fonctionnement général d’une personne.
  • La maladie affective bipolaire.
  • La dépression saisonnière : période de grande tristesse qui revient toujours au même moment chaque année. Chez de nombreuses personnes, ce sentiment apparaît habituellement à l’arrivée de l’hiver.
  • La dépression postnatale : présence de symptômes de la dépression chez une femme, généralement au cours des 6 mois suivant son accouchement.

Symptômes

La personne atteinte de dépression ressent plusieurs symptômes physiques et psychologiques. Ces symptômes sont présents la majeure partie du temps, pendant au moins 2 semaines.

Symptômes physiques

Voici les symptômes physiques de la dépression les plus fréquents :
  • fatigue;
  • manque d’énergie ou grande agitation;
  • problèmes de sommeil : la personne dort trop ou pas assez;
  • diminution ou augmentation de l’appétit, pouvant causer une perte ou un gain de poids;
  • diminution ou perte d’intérêt sexuel;
  • apparition de malaises tels que des maux de tête, des douleurs au dos ou à l’estomac.

Symptômes psychologiques

Les symptômes psychologiques les plus fréquents chez la personne atteinte de dépression sont :
  • une grande tristesse. Par exemple, la personne pleure souvent;
  • une très importante perte d’intérêt pour les activités professionnelles, sociales et familiales;
  • un sentiment de culpabilité ou d’échec;
  • une diminution de l’estime de soi;
  • de la difficulté à se concentrer sur une tâche;
  • de la difficulté à prendre des décisions;
  • des pensées suicidaires.

Quand consulter

Voyez votre médecin de famille ou un autre professionnel de la santé si vous souffrez au point où :
  • vos symptômes vous empêchent de fonctionner normalement;
  • vous avez de la difficulté à assumer vos responsabilités sociales, professionnelles ou familiales.
Un professionnel de la santé pourra évaluer si vous faites une dépression ou si vous avez un autre problème de santé qui présente des symptômes semblables. Pour bien vous évaluer, il aura peut-être besoin de faire un bilan de votre condition physique ou de vous prescrire des tests de laboratoire. Il vous proposera un plan de traitement adapté à vos besoins.

Traitements

La dépression est une maladie qui se soigne à l’aide de traitements reconnus. Ceux-ci permettent aux personnes atteintes de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes. Plus la personne atteinte consulte tôt, plus elle se rétablira rapidement.
Dans la majorité des cas, la dépression se traite efficacement par une psychothérapie, par des médicaments antidépresseurs ou par une combinaison de ces 2 traitements.

Séances de psychothérapie

Les experts recommandent généralement la thérapie cognitivo-comportementale pour traiter la dépression. Cette psychothérapie vise à modifier les pensées et les comportements problématiques de la personne et à les remplacer par des pensées et des réactions appropriées à la réalité. Elle aide aussi la personne à mettre en place des stratégies pour retrouver son équilibre.
D’autres thérapies peuvent aussi être appropriées selon les besoins de la personne.

Médicaments contre la dépression

Les antidépresseurs sont des médicaments qui rétablissent l’équilibre chimique du cerveau. Ils diminuent l’intensité des symptômes physiques et agissent sur :
  • les émotions;
  • la mémoire;
  • la concentration.
Protection et prévention
Il n’est pas toujours possible de prévenir la dépression. Cependant, si vous avez des symptômes associés à la dépression, vous pouvez agir dès aujourd’hui. Les conseils pour maintenir une bonne santé mentale vous aideront à changer certaines habitudes de vie. Ces changements ne vous guériront pas, mais ils vous aideront à améliorer votre état de santé et à réduire le nombre de facteurs qui empirent ou qui entretiennent votre état et l’influence de ces facteurs.

Facteurs de risque

La dépression n’a pas toujours une seule cause. Souvent, c’est une combinaison de plusieurs facteurs qui entraîne l’apparition des symptômes de la dépression (facteurs biologiques , facteurs sociaux , facteurs environnementaux)

Personnes à risque

La dépression peut toucher n'importe qui, sans distinction d’âge, de sexe, de statut social, de niveau d’instruction, de nationalité ou d’origine ethnique.

dimanche 21 août 2016

Le syndrome de Tarzan

Si vous voulez explorer ce thème plus en profondeur, je vous invite à découvrir l’ouvrage de Pascale Piquet « Le syndrome de Tarzan »

La dépendance affective : Un mal très fréquent

La dépendance affective est une difficulté rencontrée par énormément de gens sur cette planète, qui ne se rendent pas nécessairement compte du mal dont ils souffrent, et qui vivent ainsi des relations destructrices à répétition, croyant que l’amour se résume à ça.
Voilà quelques caractéristiques proposées par Pascale Piquet pour tenter d’identifier la présence de cette névrose en soi (quand on parle ici de névrose, il ne s’agit pas d’être complètement fou bien sûr, mais simplement de vivre avec une programmation mentale erronée) :
– Vous ne supportez pas de rester seul(e)
– Vous voltigez de liane en liane, ou vous restez accroché à la même en sachant qu’elle ne vous convient pas
– Vous êtes prêt à tout (ou presque) pour obtenir de l’affection, de l’amour ou de la reconnaissance
– Vous donnez sans compter, quitte à vous oublier vous-même et en attirant régulièrement à vous les profiteurs (camp des « Despérados »)
– Vous prenez, prenez et prenez encore, passez votre temps à tout faire pour pousser l’autre à bout, en refusant de le reconnaître ou de l’entendre (camp des « trous noirs affectifs »)
– Vous vivez à répétition des schémas négatifs, vous retrouvant toujours dans la même impasse
– Vous avez tendance à faire l’autruche quand des aspects négatifs commencent à ressortir chez l’autre, et vous continuez à vous convaincre qu’il ou elle est bien celui ou celle que vous avez espéré qu’il soit
Etc.

Despérado ou Trou noir affectif ?

Le Despérado

Pascale Piquet nous parle de deux modes de fonctionnement dans la dépendance affective. Nous avons d’un côté le Despérado, qui est extrêmement serviable, très généreux, qui donne de l’affection sans compter, courant désespérément après celle des autres. Cette affection, il ne la reçoit pourtant quasiment jamais, car ce type de personnalité tombe malheureusement souvent sur des profiteurs qui vont se contenter de prendre sans rien donner en retour (ou alors quelques miettes).
Le Despérado aura tendance à choisir (inconsciemment) quelqu’un qui souffre plus que lui pour pouvoir le sauver, parce que c’est là qu’il se sent utile, qu’il a le sentiment d’exister et de trouver sa place. Le Despérado a besoin qu’on ait besoin de lui. C’est également une personne sensible, se plaçant souvent dans un véritable tumulte émotionnel et qui ne comprend pas pourquoi l’autre ne répond pas à ses attentes, avec tout ce qu’il a fait pour lui.
Le Despérado est prêt à tout pour combler sa carence affective, son besoin de reconnaissance qui ressemblent souvent à un vrai gouffre parce que ces besoins n’ont pas été nourris durant l’enfance.
Le besoin d’être aimé à tout prix pousse le Despérado à accepter l’inacceptable, pourvu qu’on lui témoigne un peu d’amour. C’est également quelqu’un qui porte un regard souvent très négatif sur lui-même et n’a aucune (ou très peu de) conscience de sa valeur personnelle et de ses qualités.

De l’autre côté du ring, nous avons le Trou noir affectif.

Celui-ci engloutit littéralement l’affection et la reconnaissance des autres, sans jamais les rendre, ou alors en infime quantité. Il s’agit de renvoyer quelques miettes, juste histoire de continuer à alimenter les mécanismes de celui qui donne.
Le Trou noir affectif n’en a jamais assez. Il est complètement coupé de ses émotions parce que par le passé, il a jugé ces émotions dangereuses et sources de souffrance. Cette coupure s’est produite inconsciemment bien sûr, mais les résultats sont là.
En général, le trou noir affectif est du genre introverti. Il a une sorte de revanche à prendre sur le passé qui le pousse à réclamer toujours plus d’amour, d’affection et de reconnaissance, ces éléments dont il a tant manqué par le passé.
Il donne très peu, juste pour appâter et estime que tout lui est du. C’est une sorte de « terroriste » relationnel. Le Trou noir affectif aura tendance par exemple à faire constamment des promesses qu’il ne tiendra jamais, afin de maintenir l’autre dans le piège.

Les deux font la paire

Quand le Trou noir affectif se met en couple, il se dirigera bien évidemment vers un Despérado, et réciproquement, parce que les gens « normaux » et équilibrés font fuir ceux qui vivent avec cette névrose. Ces deux types de comportements se placent dans deux systèmes complémentaires ou l’un va s’adapter au fonctionnement de l’autre.
Une personne déjà en paix avec elle-même partira en courant devant l’un ou l’autre de ces personnages, car même si aucun des deux n’a une étiquette collée sur son front, ces mécanismes destructeurs seront perçus au niveau inconscient.
À première vue, cette description pourrait être assez effrayante, mais le fait est que ce « syndrome de Tarzan » n’est ni une maladie, ni quelque chose qu’on serait condamné à porter avec soi toute sa vie, seulement, pour pouvoir sortir d’un piège, encore faut-il se rendre compte qu’on est tombé dedans.
Le Despérado aura tendance à s’agripper tant bien que mal à un Trou noir affectif, croyant à tort qu’il a besoin de lui, que personne d’autre ne peut l’aimer ou le comprendre, qu’il n’arrivera jamais à refaire sa vie, etc., si jamais il avait le malheur de le quitter, mais est-ce vraiment de l’amour que de constamment prendre de l’autre, de réclamer toujours plus, d’être souvent froid et dur avec l’autre, le poussant régulièrement à bout, de mentir et de tricher sans limites et d’adopter une position totalement égocentrique en s’accordant tous les droits alors que l’autre n’a le droit que de satisfaire les besoins du Trou noir ?

Complémentaires, mais pas identiques pour autant

La grande différence qui existe entre ces deux mécanismes est que le Despérado sera en mesure de se remettre en question (d’ailleurs il a tendance à le faire beaucoup trop tant son estime de lui-même est égratignée) et lorsque la goutte d’eau aura fait déborder le vase (ce qui peut ne jamais arriver), il sera alors en mesure de demander de l’aide à un thérapeute pour sortir de là.
Le Trou noir affectif de son côté aura beaucoup plus de difficulté à se libérer, parce que coupé de ses émotions, il est souvent tellement braqué sur sa position que tout examen intérieur est exclu. Il peut bien sûr sortir lui aussi de cette dépendance affective, mais la clé est de le vouloir, et il n’y a que lui pour en décider.
Le Despérado aura souvent tendance à croire qu’il peut sauver l’autre avec suffisamment d’amour ou de patience, mais tant que l’autre ne se rend pas compte qu’il y a un souci et qu’il ne décide pas de lui-même d’agir pour le régler, il ne se passera rien et le Despérado pourra parfois aller jusqu’à l’anéantissement de lui-même en refusant de regarder la réalité en face.
Là où il y a crime passionnel, il y a dépendance affective. Deux personnes équilibrées et bien dans leur peau ne chercheront jamais à se détruire mutuellement.
On peut ne pas avoir d’affinités avec quelqu’un ou ne pas apprécier une personne, on peut avoir changé et ne plus souhaiter continuer son chemin avec l’autre, mais quand on en arrive à certains extrêmes, il y a toutes les chances qu’une névrose soit dans les parages.
Celle-ci peut s’exprimer à des degrés divers en fonction de notre vécu, mais le fait est que de très nombreuses personnes vivent une variante des schémas évoqués ci-dessus. Ça peut d’ailleurs se produire même si nous n’avons pas vécu de difficultés particulières pendant l’enfance.
La clé pour sortir de ce piège est de réparer son estime de soi, de modifier le regard erroné que l’on porte sur soi-même pour être en mesure de reconnaître sa propre valeur, et cesser ainsi d’attendre cette reconnaissance de l’extérieur.
C’est en nourrissant soi-même son besoin d’amour et de reconnaissance que l’on peut trouver la paix en soi, et fort heureusement, nous disposons de tas d’outils thérapeutiques pouvant nous aider à restaurer notre estime personnelle quand nous ne sommes pas en mesure de le faire par nous-mêmes.
ref : http://laurezanellacoaching.fr/chronique-le-syndrome-de-tarzan-la-dependance-affective-selon-pascale-piquet/

dimanche 14 août 2016

Rentree

Le cabinet est ouvert a partir du 22 aout. Je ne peux pas toujours répondre directement alors laissez moi un message, je vous rappelle dès la fin de ma consultation.