Nous avons tous, à certains moments de notre vie, connus les
sensations désagréables de l’anxiété. Battement rapide du cœur,
accélération de notre respiration,, mains moites, tensions musculaire,
la « boule au ventre » . Vous avez peut être connu ces « malaises »
devant un défi, un problème que vous ne pensez pas pouvoir supporter.
Dans cet état nous paraissons bloqués, incapables de nous concentrer sur
nos tâches quotidiennes ou sur nos objectifs à long terme.
Il y a
bien sur plusieurs techniques qui vont du changement de comportement a
la réinterprétation des faits en passant par les pensées positives. En
réduisant les signes d’anxiété, physiquement parlant, vos émotions vont
devenir différentes car contrairement à ce que l’on pourrait penser ce
sont les mouvements qui créé l’émotion.
1- Réévaluer la probabilité que l’événement menaçant arrive vraiment.
Rappelez-vous vos pires peurs et préoccupations et demandez vous
combien de fois vos peurs, vos craintes, vos préoccupations sont
devenues réalités ? Nous surestimons en permanence une fin négative
alors qu’en réalité cela n’arrive que très rarement. Le « scenario
catastrophe » n’est qu’une projection que la personne elle-même ,
prenant en compte uniquement les pensées négatives augmentant ainsi sont
état anxieux.
Réévaluez la situation en vous détachant de vos peurs et en restant sur des faits.
2- Ne vous inquiétez pas pour rien.
Même si un événement difficile à supporter nous arrive, nous sommes
capables de le gérer en utilisant quelque habiletés et surtout grâce à
notre capacité à résoudre les problèmes. Nous devons nous apercevoir
que si les événements négatifs font partie de la vie, nous les rendons
plus intenses et plus douloureux en étant anxieux et en se « faisant du
souci » Mettez votre focus sur la solution et non sur le problème. Votre
objectif est de minimiser le problème et non de le rendre insurmontable
à vos yeux embués par la peur.
3- Relaxez-vous et respirez profondément
En relâchant nos muscles, nous commençons à nous calmer, nous diminuons
les tensions et éclaircissons nos pensées. En vous entrainant à la
relaxation, vous pourrez ensuite l’utilisée en situation d’anxiété
facilement.
Exemple de relaxation
Allongez-vous sur votre dos,
les bras le long du corps dans une ambiance calme et de préférence sans
bruit de fond telle que la télévision.
• Fermez les yeux et
focalisez-vous sur votre respiration pendant une minute. Sentez l’air
frais entrer par vos narines et l’air chaud en ressortir. Faites des
respirations lentes et profondes.
• Certaines pensées peuvent se présenter à votre esprit, ne les bloquer pas, laissez les passer et revenez à votre respiration.
• Au fur et à mesure, vous vous sentez plus calme, plus tranquille.
Plus vous vous concentrer sur votre respiration, plus votre corps se
détend et votre esprit se tranquillise.
• Maintenant concentrez-vous
sur votre façon de respirer. Prenez note mentalement de cette façon de
respirer qui vous permet d’être plus calme, plus détendu. Vous pourrez
utiliser cette manière de respirer au moment ou vous sentez monter
l’anxiété pour vous ramener au calme.
• Concentrez vous sur les
parties de votre corps que vous utilisez pour respirer. Sentez les
différents muscles qui agissent pendant l’inspiration et pendant
l’expiration.
• Mémorisez ces sensations pour les utiliser en cas d’anxiété.
• Mettez maintenant une main sur la poitrine et l’autre sur le ventre
et notez les mouvements d’extension et de contraction de la poitrine et
du ventre à chaque inspiration, a chaque expiration.
• Lorsque vous sentez que votre respiration est plus dans la poitrine, descendez là dans le ventre.
• Votre expiration doit être deux fois plus longue que votre inspiration
4- Rester conscient de vos réactions physiques et mentales
Nos réactions aux événements stressants peuvent devenir habituelles et
malheureusement non contrôlées par nous-mêmes. Ces comportements
automatiques peuvent nous conduire à toutes sortes de problèmes
physiques, émotionnel ou psychologique, et quand cela arrive on ne peut
pas les ignorer.
Ces réactions peuvent inclure des tensions
musculaires, des crampes, des etats émotionnels néfastes et même des
état de dépression.
L’antidote contre cette tendance de fonctionner
en « pilotage automatique » est la pratique bien connu de « la pleine
conscience » Pratiquer la pleine conscience signifie de porter son
attention, méticuleusement au moment présent. Nous avons tous cette
capacité d’avoir conscience du moment présent. Dans cet état de « pleine
conscience » nous savons ce qui se passe à l’extérieur et ressentons ce
qui se passe à l’intérieur de nous-même. En « pleine conscience », nous
avons conscience de ce que nous sommes en train de faire, de voir,
d’entendre, de toucher et que tout ceci arrive au moment présent.
Quand je mange, je mange. Quand je fais la vaisselle, je fais la
vaisselle. Faites un effort, quand vous pensez à cette « pleine
conscience » rappelez-vous que vous pouvez être encore plus conscient
être présent à ce que vous faites. Cette habitude va vous permettre de
ressentir plus facilement ce qui se passe à l’intérieur de vous-même, de
votre corps et de votre esprit.
Utilisez votre respiration pour
vous « mettre » dans le moment présent, dans un état de pleine
conscience. Plus tard vous pourrez inclure d’autres sensations que la
respiration, sans vouloir rien changer, simplement constater. C’est
comme ça, aujourd’hui.
Lorsque vous vous sentez anxieux, perdu,
confus, ramenez votre concentration sur votre respiration. Vous pouvez
faire cela autant de fois que vous le désirez, ce n’est pas dangereux .
5- Vivez par rapport à vos valeurs
« Acceptation et Compromis » est une méthode qui encourage les
personnes a accepter les pensées et sentiments négatifs et ne pas
chercher à les réprimer ou les contrôler. Si l’on dirige notre attention
loin de nos peurs, et que nous nous concentrons sur nos taches et
objectifs, nous pourrions vivre une vie heureuse, malgré les peurs et
préoccupation.
Nous devons déterminer ce qui nous importe vraiment,
ce qui a de l’importance pour nous. Nos actions doivent être en accord
avec nos valeurs.
Vous connaissez sans doute cette phrase: « Mon
Dieu, donne-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne puis
changer, le courage de changer les choses que je peux, la sagesse d’en
connaître la différence. »
Acceptons les sensations désagréables et
les sentiments négatifs comme naturels et inhérents à l’être humain mais
mettons en place des actions, en accord avec nos valeurs, nous
permettant de nous sentir bien.
On ne doit pas apprendre à éliminer
la peur, car cela n’est pas possible. On doit apprendre à la gérer. Un
des moyens de passer outre nos peurs est d’avoir des stratégies.
Commençons à faire des choses qui nous font nous sentir mieux, sachant
que nous ne sommes pas au mieux de notre forme, mais que ces sensations
inévitables ne doivent pas nous empêcher d’avancer.
jeudi 26 mai 2016
Diminuer l'anxiété
Libellés :
adolescent,
adulte,
angoisse,
dépression,
enfant,
estime de soi,
psy vannes,
psychologue vannes,
stress,
vannes
Pays/territoire :
20 Avenue Edgar Degas, 56000 Vannes, France
dimanche 22 mai 2016
Une manière fort simple de vous sentir plus heureux
Si vous ne savez
pas comment vous rendre heureux, je vais vous donner pleins d’idées,
comme par exemple prendre soin des autres, faire des cadeaux, être
gentil avec les autres. Votre stock de gentillesse étant inépuisable,
vous pouvez en faire une large distribution.
Selon vous qu’est-ce qui contribue le plus à votre bien être ?
Être gentil avec vous-même ou avec les autres ?
Centré sur soi ou centré sur l'autre dirait la PNL ?
La croyance populaire invite, lorsqu'on ne va pas bien, à s’occuper de soi, de se reposer est de faire quelque chose qui vous procure du plaisir.
Et bien la croyance ne se vérifie pas car selon les résultats d’une étude de 2016 être gentil avec les autres génère bien plus de bien-être que d’être gentil avec les autres. Le fait d'être gentil avec les autres pourrait contribuer à nourrir et développer les relations sociales.
Selon vous qu’est-ce qui contribue le plus à votre bien être ?
Être gentil avec vous-même ou avec les autres ?
Centré sur soi ou centré sur l'autre dirait la PNL ?
La croyance populaire invite, lorsqu'on ne va pas bien, à s’occuper de soi, de se reposer est de faire quelque chose qui vous procure du plaisir.
Et bien la croyance ne se vérifie pas car selon les résultats d’une étude de 2016 être gentil avec les autres génère bien plus de bien-être que d’être gentil avec les autres. Le fait d'être gentil avec les autres pourrait contribuer à nourrir et développer les relations sociales.
L'étude a intégré près
de 500 personnes devant effectuer des actes de gentillesse différents,
et chez qui on a évalué le niveau de bien être. Dans le premier groupe
les participants effectuaient des actes de gentillesse pour les autres,
comme le ramassage des déchets ou l'offre d’une tasse de café à un ami.
Les participants du deuxième groupe effectuaient des actes de
gentillesse pour eux-mêmes comme le fait de prendre une journée de congé
ou de faire plus d'exercice. Les résultats montrent que les
participants se sentaient plus souvent plus fier d’eux-mêmes après avoir
fait une bonne action pour les autres plutôt que pour eux-mêmes.
Les auteurs de l'étude donnent les explications suivantes : "... en faisant de belles choses pour les autres, les individus peuvent ressentir une plus grande joie, un contentement et de l'amour, des émotions qui à leur tour vont promouvoir un plus grand bien-être général et améliorer les relations sociales et ainsi de suite. En effet, l'expérience des émotions positives fréquentes amène les gens à faire plus confiance aux autres, pour constituer des groupes sociaux plus inclusifs, et inclure d'autres individus dans leur sens du soi ».
En revanche faire de belles choses pour soi-même ... "... Ne semble pas conduire les individus à ressentir plus émotions positives et moins émotions négatives, peut-être parce que les avantages sont de courte durée .
De plus, les comportements centrés sur soi de cette étude étaient souvent solitaires et présentaient moins d'opportunités d’améliorer les relations. En effet, l’inclusion d'autres personnes dans nos expériences semble être un élément important de d‘amélioration du bien-être ". "En ce qui concerne la quête du bonheur, la culture populaire encourage le fait de se centrer sur soi-même. Pourtant, des éléments substantiels de preuve suggèrent que ce qui rend plus souvent les gens heureux concerne avant tout sur les comportements sociaux donc centrés sur les autres.
Les personnes qui recherchent plus de bonheur ont bien souvent tendance à prendre soin d’eux-mêmes. Nos résultats suggèrent toutefois qu'elles peuvent être bien plus efficaces si elles choisissent de prendre soin de quelqu'un d'autre "
En faisant du bien aux autres, vous créez plus d'harmonie et d'entente entre les différentes aspects de vous même. Et c'est cet état d'alignement qui génère probablement du bien être. Adoptez une deuxième position de perception et demandez-vous : qu'est-ce qui pourrait faire plaisir à cette personne si j'étais elle, c'est-à-dire si j'adoptais son mode de perception et son système de valeur ? Puis revenez en première position (dans vos chaussures) pour matérialiser l'action de gentillesse. Une autre approche serait de regarder l'autre personne comme une partie de vous, tel que vous avez été plus jeune, ou tel que vous serez plus âgée, ou tel que vous auriez pu être dans une autre vie.
REF : http://pnl-info.typepad.com/pnlweblog/2016/05/une-mani%C3%A8re-fort-simple-de-vous-sentir-plus-heureux.html
Les auteurs de l'étude donnent les explications suivantes : "... en faisant de belles choses pour les autres, les individus peuvent ressentir une plus grande joie, un contentement et de l'amour, des émotions qui à leur tour vont promouvoir un plus grand bien-être général et améliorer les relations sociales et ainsi de suite. En effet, l'expérience des émotions positives fréquentes amène les gens à faire plus confiance aux autres, pour constituer des groupes sociaux plus inclusifs, et inclure d'autres individus dans leur sens du soi ».
En revanche faire de belles choses pour soi-même ... "... Ne semble pas conduire les individus à ressentir plus émotions positives et moins émotions négatives, peut-être parce que les avantages sont de courte durée .
De plus, les comportements centrés sur soi de cette étude étaient souvent solitaires et présentaient moins d'opportunités d’améliorer les relations. En effet, l’inclusion d'autres personnes dans nos expériences semble être un élément important de d‘amélioration du bien-être ". "En ce qui concerne la quête du bonheur, la culture populaire encourage le fait de se centrer sur soi-même. Pourtant, des éléments substantiels de preuve suggèrent que ce qui rend plus souvent les gens heureux concerne avant tout sur les comportements sociaux donc centrés sur les autres.
Les personnes qui recherchent plus de bonheur ont bien souvent tendance à prendre soin d’eux-mêmes. Nos résultats suggèrent toutefois qu'elles peuvent être bien plus efficaces si elles choisissent de prendre soin de quelqu'un d'autre "
En faisant du bien aux autres, vous créez plus d'harmonie et d'entente entre les différentes aspects de vous même. Et c'est cet état d'alignement qui génère probablement du bien être. Adoptez une deuxième position de perception et demandez-vous : qu'est-ce qui pourrait faire plaisir à cette personne si j'étais elle, c'est-à-dire si j'adoptais son mode de perception et son système de valeur ? Puis revenez en première position (dans vos chaussures) pour matérialiser l'action de gentillesse. Une autre approche serait de regarder l'autre personne comme une partie de vous, tel que vous avez été plus jeune, ou tel que vous serez plus âgée, ou tel que vous auriez pu être dans une autre vie.
REF : http://pnl-info.typepad.com/pnlweblog/2016/05/une-mani%C3%A8re-fort-simple-de-vous-sentir-plus-heureux.html
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