jeudi 26 mai 2016

Diminuer l'anxiété

Nous avons tous, à certains moments de notre vie, connus les sensations désagréables de l’anxiété. Battement rapide du cœur, accélération de notre respiration,, mains moites, tensions musculaire, la « boule au ventre » . Vous avez peut être connu ces « malaises » devant un défi, un problème que vous ne pensez pas pouvoir supporter. Dans cet état nous paraissons bloqués, incapables de nous concentrer sur nos tâches quotidiennes ou sur nos objectifs à long terme.
Il y a bien sur plusieurs techniques qui vont du changement de comportement a la réinterprétation des faits en passant par les pensées positives. En réduisant les signes d’anxiété, physiquement parlant, vos émotions vont devenir différentes car contrairement à ce que l’on pourrait penser ce sont les mouvements qui créé l’émotion.

1- Réévaluer la probabilité que l’événement menaçant arrive vraiment.
  Rappelez-vous vos pires peurs et préoccupations et demandez vous combien de fois vos peurs, vos craintes, vos préoccupations sont devenues réalités ? Nous surestimons en permanence une fin négative alors qu’en réalité cela n’arrive que très rarement. Le « scenario catastrophe » n’est qu’une projection que la personne elle-même , prenant en compte uniquement les pensées négatives augmentant ainsi sont état anxieux.
Réévaluez la situation en vous détachant de vos peurs et en restant sur des faits.
2- Ne vous inquiétez pas pour rien.
Même si un événement difficile à supporter nous arrive, nous sommes capables de le gérer en utilisant quelque habiletés et surtout grâce à notre capacité à résoudre les problèmes.  Nous devons nous apercevoir que si les événements négatifs font partie de la vie, nous les rendons plus intenses et plus douloureux en étant anxieux et en se « faisant du souci » Mettez votre focus sur la solution et non sur le problème. Votre objectif est de minimiser le problème et non de le rendre insurmontable à vos yeux embués par la peur.
3- Relaxez-vous et respirez profondément
En relâchant nos muscles, nous commençons à nous calmer, nous diminuons les tensions et éclaircissons nos pensées. En vous entrainant à la relaxation, vous pourrez ensuite l’utilisée en situation d’anxiété facilement.
Exemple de relaxation
Allongez-vous sur votre dos, les bras le long du corps dans une ambiance calme et de préférence sans bruit de fond telle que la télévision.
• Fermez les yeux et focalisez-vous sur votre respiration pendant une minute. Sentez l’air frais entrer par vos narines et l’air chaud en ressortir. Faites des respirations lentes et profondes.
• Certaines pensées peuvent se présenter à votre esprit, ne les bloquer pas, laissez les passer et revenez à votre respiration.
• Au fur et à mesure, vous vous sentez plus calme, plus tranquille. Plus vous vous concentrer sur votre respiration, plus votre corps se détend et votre esprit se tranquillise.
• Maintenant concentrez-vous sur votre façon de respirer. Prenez note mentalement de cette façon de respirer qui vous permet d’être plus calme, plus détendu. Vous pourrez utiliser cette manière de respirer au moment ou vous sentez monter l’anxiété pour vous ramener au calme.
• Concentrez vous sur les parties de votre corps que vous utilisez pour respirer. Sentez les différents muscles qui agissent pendant l’inspiration et pendant l’expiration.
• Mémorisez ces sensations pour les utiliser en cas d’anxiété.
• Mettez maintenant une main sur la poitrine et l’autre sur le ventre et notez les mouvements d’extension et de contraction de la poitrine et du ventre à chaque inspiration, a chaque expiration.
• Lorsque vous sentez que votre respiration est plus dans la poitrine, descendez là dans le ventre.
• Votre expiration doit être deux fois plus longue que votre inspiration
4- Rester conscient de vos réactions physiques et mentales
Nos réactions aux événements stressants peuvent devenir habituelles et malheureusement non contrôlées par nous-mêmes. Ces comportements automatiques peuvent nous conduire à toutes sortes de problèmes physiques, émotionnel ou psychologique, et quand cela arrive on ne peut pas les ignorer.
Ces réactions peuvent inclure des tensions musculaires, des crampes, des etats émotionnels néfastes et même des état de dépression.
L’antidote contre cette tendance de fonctionner en « pilotage automatique » est la pratique bien connu de « la pleine conscience » Pratiquer la pleine conscience signifie de porter son attention, méticuleusement au moment présent. Nous avons tous cette capacité d’avoir conscience du moment présent. Dans cet état de « pleine conscience » nous savons ce qui se passe à l’extérieur et ressentons ce qui se passe à l’intérieur de nous-même. En « pleine conscience », nous avons conscience de ce que nous sommes en train de faire, de voir, d’entendre, de toucher et que tout ceci arrive au moment présent.
Quand je mange, je mange. Quand je fais la vaisselle, je fais la vaisselle. Faites un effort, quand vous pensez à cette « pleine conscience » rappelez-vous que vous pouvez être encore plus conscient être présent à ce que vous faites. Cette habitude va vous permettre de ressentir plus facilement ce qui se passe à l’intérieur de vous-même, de votre corps et de votre esprit.
Utilisez votre respiration pour vous « mettre » dans le moment présent, dans un état de pleine conscience. Plus tard vous pourrez inclure d’autres sensations que la respiration, sans vouloir rien changer, simplement constater. C’est comme ça, aujourd’hui.
Lorsque vous vous sentez anxieux, perdu, confus, ramenez votre concentration sur votre respiration. Vous pouvez faire cela autant de fois que vous le désirez, ce n’est pas dangereux .

5- Vivez par rapport à vos valeurs
« Acceptation et Compromis » est une méthode qui encourage les personnes a accepter les pensées et sentiments négatifs et ne pas chercher à les réprimer ou les contrôler. Si l’on dirige notre attention loin de nos peurs, et que nous nous concentrons sur nos taches et objectifs, nous pourrions vivre une vie heureuse, malgré les peurs et préoccupation.
 Nous devons déterminer ce qui nous importe vraiment, ce qui a de l’importance pour nous. Nos actions doivent être en accord avec nos valeurs.
Vous connaissez sans doute cette phrase: « Mon Dieu, donne-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux, la sagesse d’en connaître la différence. »
Acceptons les sensations désagréables et les sentiments négatifs comme naturels et inhérents à l’être humain mais mettons en place des actions, en accord avec nos valeurs, nous permettant de nous sentir bien.
On ne doit pas apprendre à éliminer la peur, car cela n’est pas possible. On doit apprendre à la gérer. Un des moyens de passer outre nos peurs est d’avoir des stratégies.
Commençons à faire des choses qui nous font nous sentir mieux, sachant que nous ne sommes pas au mieux de notre forme, mais que ces sensations inévitables ne doivent pas nous empêcher d’avancer.