vendredi 29 janvier 2016

Sauter une classe

Votre enfant est vif, curieux et, pourtant, il paraît tourner en rond à l'école en ce moment. Vous le trouvez en avance sur ses copains de classe. Est-ce vous qui surestimez ses capacités ou a-t-il besoin d'être davantage stimulé ?

Le problème

Plusieurs situations sont susceptibles de motiver un saut de classe. Certains signes peuvent éveiller votre attention :
  • Il est fort en calcul et se débrouille très bien avec les temps de l'indicatif. Il a peut-être déjà acquis les connaissances de son niveau.
  • Il s'ennuie en classe, paraît triste à la maison, il s'exprime dans un langage très élaboré pour son âge. Il fait peut-être partie de ces enfants dits « intellectuellement précoces ».
  • Il est très curieux. En classe, il pose beaucoup de questions et déborde parfois le sujet qui lui est enseigné. Il a besoin d'être davantage stimulé.
  • Il est très mûr par rapport à ses copains. Né au mois de janvier, il est d'ailleurs l'un des plus âgés de sa classe. Il a peu de centres d'intérêts communs avec les enfants de son niveau et est plus à l'aise avec ses aînés.
  • Il est très grand pour son âge.

Restez prudent

Cette décision comporte un risque. Vous devez donc rester prudent.
  • Demandez-vous ce que vous attendez de votre enfant. Veillez à ne pas lui fixer des objectifs hors de sa portée et identifiez la raison pour laquelle vous souhaitez qu'il saute une classe. Est-ce dans une perspective stratégique : vous vous dites que, s'il redouble plus tard, cela sera moins grave. Rêvez-vous d'un enfant hors norme qui serait plus doué que les autres ?
  • Envisagez une rencontre avec la maîtresse. Vérifiez que votre écolier a bien intégré les compétences qu'il semble avoir acquises avec un peu d'avance et surtout que l'image que vous vous faites de lui n'est pas trop différente de celle qu'a la maîtresse. C'est indispensable avant d'envisager la construction de nouveaux apprentissages.
  • Parlez-en avec votre enfant. Il est essentiel qu'il adhère à ce projet et qu'il n'y ait pas de réticences de sa part. 

Sauter une classe ? Faites le point avec un spécialiste

Après avoir consulté la maîtresse et peut-être la directrice de l'école, vous pouvez vous tourner vers un psychologue. Le psy chologue scolaire a l'habitude de ce type de questionnement et l'avantage de travailler en relation avec l'équipe éducative de l'école. Vous pouvez aussi décider de faire passer un test de QI (quotient intellectuel) et un test de personnalité à votre enfant par un psychologue libéral.
  • Le test de QI déterminera si votre enfant possède des compétences intellectuelles particulières.
  • Le test de personnalité permet d'évaluer la façon dont il se perçoit lui-même, dont il vit ses relations avec les autres et comment il envisage l'avenir. Si votre écolier saute une classe, il devra s'adapter, quitter ses copains, en retrouver d'autres... Il est important de s'assurer qu'il y est disposé psychologiquement.

Les solutions

  • Cherchez des compromis avec l'équipe éducative afin d'essayer de satisfaire les besoins de votre enfant. Dans la classe, l'instituteur pourra peut-être individualiser son enseignement et commencer à voir avec lui le programme de l'année suivante. C'est normalement l'esprit des cycles.
  • Adaptez-le progressivement. Votre écolier peut passer dans la classe supérieure quelques heures par semaine. A l'inverse, des enfants du niveau supérieur qui ont quelques difficultés peuvent se rendre dans sa classe. Ces systèmes d'échange lui permettent de se faire des copains et éventuellement de se préparer pas à pas pour le grand saut !
  • Complétez son emploi du temps par une activité, si l'école vous a fortement déconseillé le saut de classe et que votre enfant semble toujours autant s'ennuyer.
Jeanne Cossé avec Jean-Marc Louis, inspecteur de l'Education nationale, auteur de Mon enfant est-il un écolier heureux ?, éd. InterEditions.
© Enfant Magazine

samedi 23 janvier 2016

Psychologie positive : donnez confiance à vos enfants

Et si nous regardions le verre à moitié plein plutôt que celui, à moitié vide ? Populaire et ancrée en Amérique du Nord, la psychologie positive repose sur des notions d’optimisme, d’empathie, de respect et de valorisation de l’autre. De quoi constituer le socle d’une éducation en somme.
Si le champ classique de la psychologie nous invite à travailler sur le stress, les angoisses ou les souffrances, l’approche dite ‘positive’ propose de focaliser sur nos points forts. Ou sur ceux des autres : nos enfants ou nos petits-enfants par exemple.
Le fait de valoriser un enfant et d’insister sur ses qualités booste la confiance qu’il aura en lui. « Mis en pratique dès le plus jeune âge, ces principes augmentent les chances de réduire le stress, optimisent les potentiels, développent la force de caractère des enfants et préviennent la dépression », confirme Julie Bazinet, dans son ouvrage ‘Eduquer les enfants avec la psychologie positive’.
Cessons de nous comparer les uns aux autres…
Docteur en psy chologie, professeur à l’Université Anglia Ruskin au Royaume-Uni, le Pr Ilona Boniwell explique également que les jeunes boostés à la psychologie positive seront plus créatifs et entreprenants que les autres. Plus sociables aussi.
Pour en faire des optimistes, apprenez-leur par exemple à ne pas se comparer aux autres ! « C’est simple, si vous souhaitez être malheureux, trouvez quelqu’un meilleur que vous, et comparez-vous », ironise-t-elle. « Mais quel que soit ce que vous accomplirez, vous trouverez toujours mieux… »
Conclusions : vous serez systématiquement insatisfait…
Enfin au quotidien, ne mégotez pas sur les compliments lorsque votre enfant a fait des efforts en vue de tel ou tel objectif. N’hésitez pas à le solliciter pour qu’il développe une idée ou pour lui demander son avis. Il en sera très fier. Développer également des activités communes

Destination Sante

Des enfants épanouis grâce à la psychologie positive Par Cyril Cournoyer

"Il faut que l’enfant se sente aimé de manière inconditionnelle, quoi qu’il fasse."

Agnès Dutheil est une maman qui a été, comme toutes les mamans, confrontée aux questionnements existentiels de ses enfants quand ces derniers étaient adolescents.
Infirmière dans un service de cancérologie, elle s’est rendue compte que les personnes qui affrontaient la mort avaient presque les mêmes questions sur la vie et son sens que les plus jeunes.
Elle a alors décidé de se consacrer à des ateliers de développement personnel, pour tenter d’avoir des réponses à ces questions et en faire profiter petits et grands.
Son ouvrage La psychologie positive avec les enfants est une véritable mine de conseils pour rendre nos enfants libres et autonomes. En voici quelques-uns.

Vous dites que les questions des ados rejoignent parfois les questions que se posent des gens à l’hiver de leur vie…
Agnès Dutheil - Oui en effet, à la différence près que les personnes confrontées à la mort se demandent « qu’est-ce que j’ai fait de ma vie » alors que la question que se posent les jeunes est : « qu’est-ce que je vais faire de ma vie ». Mais à tout âge, la quête de sens est primordiale.

Trouver du sens à ce que l’on fait semble être la base d’une éducation sereine…
Agnès Dutheil - Oui, on vit dans une période tellement anxiogène qu’il faut trouver du sens à ce que nous faisons et l’expliquer à nos enfants, afin qu’eux aussi trouvent un sens à leur vie. Il est important par exemple de leur expliquer à quoi ça sert de bien travailler à l’école, car s’ils ne comprennent pas l’intérêt, ils n’auront aucune envie de faire des efforts « pour rien.

Et quand ils font des bêtises, vous trouvez une façon de positiver cela !
Agnès Dutheil – Parce que les bêtises font partie de l’apprentissage, ce sont même des « opportunités d’apprentissage ». Il est nécessaire de l’aider à tirer les conclusions de ses erreurs pour assimiler de l’expérience.
Cela ne peut pas toujours se faire tout de suite, mais c’est par ses propres expériences que l’enfant grandit et s’autonomise.

Vous évoquez aussi l’importance de savoir NOMMER ce que l’on ressent.
Agnès Dutheil - Oui, mettre des mots sur nos sentiments est très important. Si l’on pouvait exprimer plus facilement ce que l’on a à l’intérieur, on rentrerait moins souvent en conflit, puisque la discussion serait plus aisée. Dans les écoles maternelles, je souhaiterais qu’il y ait très tôt des émoticônes destinés aux enfants pour que ces derniers puissent exprimer comment ils se sentent. Énervés, tristes, joyeux, déçus, émus… quand on peut identifier nos émotions, on peut ainsi mieux les gérer.
Dans votre ouvrage, vous parlez de quatre piliers essentiels à une éducation bienveillante : l’amour, l’empathie, la confiance et la gratitude. Pouvez-vous détailler en quoi ce sont des cartes maitresses ?
Agnès Dutheil - L’amour et l’empathie sont bien sûr essentiels. Il faut que l’enfant se sente aimé de manière inconditionnelle, quoi qu’il fasse. Parfois, il va dire quelque chose qui nous dérange. Par exemple : « je n’ai pas envie de faire un bisou à Mamie parce qu’elle ne sent pas bon. » On va trouver sa remarque sévère, mais c’est important que l’enfant sache qu’il peut nous le dire et que l’on peut l’entendre. Il ne faut pas juger sa remarque mais tenter de la comprendre, être ainsi en empathie avec lui. L’empathie est d’ailleurs surtout une « qualité de présence. » Notre enfant doit savoir qu’on est toujours là pour lui, et qu’on ne le jugera pas.
Cela rejoint d’ailleurs la confiance. Si l’enfant sent qu’on lui fait confiance, ça va lui donner des ailes, il sera capable de tout faire. Si, en revanche, on ne lui fait pas confiance, tout s’effondre, et en premier… la propre confiance qu’il aura en lui.
Lui dire qu’il est « génial », c’est bien, mais c’est encore mieux de lui expliquer en quoi il l’est. Cela l’aide ainsi à augmenter sa confiance en lui et ses ressources.
Plus on les valorise, plus ils ont envie de nous montrer à quel point ils peuvent faire encore mieux. D’ailleurs, chaque enfant a au moins un vrai talent. Et s’il travaille ce talent, adulte ce sera un cador dans son domaine d’expertise, et non pas un ingénieur moyen qui se retrouvera en thérapie à 40 ans avec le sentiment d’être passé à côté de sa vie.
Il faut donc les accompagner dans leur voie, en restant à leurs côtés. Un peu comme quand on apprend à un enfant à marcher : on ne le tient pas mais on reste à proximité. On ne le pousse pas, on ne le tire pas. Il sait qu’on est là, tout près, mais il marche seul.
Et enfin, la gratitude : quand elle est exprimée ou écrite, pas juste pensée, elle libère de la sérotonine dans notre cerveau, qui est l’hormone du bonheur. Savoir remercier, apprécier, profiter… cela a le même effet qu’un antidépresseur.
On peut entrainer ses enfants à voir ce qui est beau, ce qui est bien. Par exemple, en leur demandant chaque jour quelle a été LA bonne chose de leur journée. 

Petit à petit, ils auront le réflexe d’y porter attention naturellement. psy

mercredi 20 janvier 2016

Psychologie Positive de Maxime Greau

La vie nous veut du bien mais elle ne nous laissera pas faire continuellement les mêmes erreurs… Et c’est tant mieux ! En effet, nous sommes ici pour être heureux, c’est ainsi, et c’est également notre chemin. L’ère du « métro/boulot/dodo » sans mettre de sens est révolue.


Même si certaines personnes s’y accrochent encore, la petite vie pépère sans trop de conscience, et sans nécessairement de bonheur, c’est de l’histoire ancienne !
Notre bonheur dépend de nous et de notre envie de nous trouver, de faire ce pour quoi nous sommes fait, de nous épanouir dans notre vie de tous les jours et, le plus important de tout, d’y croire…

Notre bonheur dépend de notre vision du monde

Une des principales sources de notre bonheur provient de notre capacité à considérer la vie comme belle plutôt que de la considérer comme dure et/ou compliquée voir dangereuse.
C’est l’histoire, bien connue de tous, du verre à moitié plein ou à moitié vide…. Face à une même situation, certains y verront le côté positif (moitié plein), tandis que d’autres auront tendance à voir ce qui ne va pas ! (moitié vide).

Ce qui est remarquable également, c’est que les personnes ayant l’habitude de voir le coté positif des situations vivent plus de situations positives et sont plus heureuses. Alors que les situations négatives ont tendance à « s’acharner » sur les gens de nature négative, ce qui leur donne d’ailleurs de bonnes raisons pour se méfier et continuer à voir ce qui ne va pas… ! Intéressant non ;-)… !!

En fait, une situation n’est jamais « positive » ou « négative » en elle-même. C’est une situation, avec des caractéristiques, point. Et le reste, c’est nous-même qui allons le créer.
C’est-à-dire que si, de notre point de vue, ce qui nous arrive est négatif, alors nous allons l’étiqueter « situation négative » et que si, ce qui nous arrive, est connoté plutôt positif, alors nous dirons que nous vivons des choses positives.
Et ce, quelque soit la situation, aussi grave soit elle. C’est ce que l’on appelle des « filtres de personnalité ». C’est-à-dire qu’en fonction de nos croyances, de nos visions du monde, de nos expériences, de notre éducation, nous avons une idée des choses et une normalisation de celle-ci. Cette norme, qui n’appartient qu’à nous, est très subjective et dicte ce qui est positif et ce qui est négatif.

Par exemple, si une chose de très grave vous arrive, il est normal d’en être affecté.

Mais, il est de notre choix de considérer :
  1. Qu’à cause de cet évènement notre vie tout entière est dorénavant foutue et que plus rien de bon ne pourra plus jamais nous arriver et que notre vie dans son intégralité est à jamais anéantie, tous domaines confondus….
Ou…
  1. D’accepter la situation puisqu’elle est de toute façon là, même si c’est dur. De l’accueillir comme une expérience parmi d’autres expériences. De continuer à mettre en place dans sa vie, en incluant cet évènement, tout ce qui est nécessaire à son propre bonheur.
Ce n’est pas nier quoi que ce soit ou tenter de fuir quelque situation que ce soit. C’est être présent à ce qui est en prenant une place d’observateur et de constater « ce que cela me fait ». En connaissance de cause, ma vie pour autant continue et je mets en place ce qui est bon pour moi dans celle-ci.

Il ne s’agit pas non plus de « sur-positiver », nier la problématique évidente de la situation est tout aussi dangereux que de s’effondrer avec la situation. Lorsque nous sommes présent à nous-même, cela ne nous arrive pas.
Comprenez que lorsqu’un évènement se produit, il appartient dès lors au passé, puisqu’il s’est déjà produit. Il n’est plus dans le présent puisqu’il est déjà arrivé il y a quelques minutes ou heures et n’appartient pas au futur non plus. C’est donc du passé et, l’action sur une chose passée ou déjà arrivée est impossible ! Tout ce qui est possible avec le passé, c’est de le ruminer et de vivre avec. La seule et unique conséquence de cet acte est de « passer à côté » de son présent et de répéter dans son présent cette mémoire du passé. Autant dire que le bonheur n’est absolument pas dans cette direction.
C’est facile à dire et pourtant, parfois bien compliqué à faire. En effet, pour pouvoir faire cet exercice, il faut être capable d’accueillir et d’accepter ce qui « est ». C’est-à-dire de reconnaître émotionnellement ce que cela nous fait, pour pouvoir faire la paix avec cette situation passée. Enormément de personnes ne savent pas reconnaître leurs émotions et ont peur de les ressentir. Ainsi, il reste en surface, ne creusent pas cette émotion. La situation n’est donc pas accueillie et ils restent avec… Il n’y a pas de fin…. !
La solution est donc de se faire accompagner dans le ressenti (à défaut d’y arriver seul), pour faire la paix avec lui, pour l’aimer en tant que tel, sans jugement. Une fois fait, il n’y a plus de résistance et vous pouvez construire…
La « psychologie positive » base toutes ses recherches sur ce concept de vision de la vie et démontre scientifiquement que le bonheur est plus présent chez les personnes « choisissant » d’arrêter de se positionner en tant que victime et qui décident de regarder la vie du bon œil.

Le choix de décider d’être heureux.

Pourquoi passer son temps à râler et à chercher ce qui ne fonctionne pas ?! A quoi cela sert-il ? Tout ne fonctionne pas toujours, c’est vrai… Et alors ?! En quoi est-ce un problème ? Allez-vous en mourir ? Cela va-t-il générer la fin du monde ? Bien-sûr que non ! Alors, à quoi bon se mettre dans des états pas possibles et à quoi bon se faire tant de mal en générant en soi des états internes si négatifs ?
A rien !! Pourquoi ? Et bien parce que après avoir fait notre « petite (ou grande) crise », nous finissons toujours par nous rendre compte que nous ne pouvons rien faire face à cette situation (elle est passée, ce qui est arrivé est arrivé, personne n’a de machine à voyager dans le temps !). C’est donc ainsi. POINT.

S’accrocher à un évènement passé est donc vain et TOTALEMENT inutile !

Ce n’est pas de la résignation et l’idée n’est pas non plus de baisser les bras. L’idée est d’être honnête avec la situation, avec ce qui « est », tout simplement. Sinon c’est de l’illusion, du leurre, du mensonge envers soi-même.
Une fois fait, notre vie peut se réorganiser, car on ne peut pas construire dans le passé. Une chose en remplace une autre, et on recompose avec la nouvelle situation. Ce mécanisme est là tout le temps et nous le faisons en permanence. Nous passons notre temps à gérer des événements et à nous réorganiser.
Alors que la majorité de ces réorganisations sont indolores, certaines se traduisent par des douleurs inhumaines.


Quoi qu’il en soit, nous finissons toujours par repartir depuis cette nouvelle base. Nous pouvons même constater que ce changement, à propulser un nouveau potentiel non disponible avant cet évènement. Il est facile d’affirmer que sans cet évènement, nous ne serions pas la personne que nous sommes à ce jour.

Nous avons tous vécus ces expériences plus ou moins simples qui font de nous ce que nous sommes aujourd’hui !

Alors pourquoi vouloir à tout prix figer les choses et pourquoi ne pas accepter, tout simplement, les changements avec plaisir puisqu’en définitif, ils contribuent à notre croissance et donc à notre bonheur ?

Ce qui génère les crises et les douleurs ne sont pas les évènements mais bien la résistance au changement que nous opposons à cet évènement. Si nous étions capables de faire confiance et d’accueillir ce qui « est » sans vouloir à tout prix toujours vouloir tout contrôler, nous ne vivrions tout simplement pas de crise !!

Cette partie de nous qui résiste s’appelle notre « égo ». C’est l’idée (fausse bien-sûr) de ce que va donner l’évènement. C’est une projection mentale de nos peurs liées à cet évènement. Il se trouve justement que ce sont ces croyances ancrées qui font arriver ces choses. C’est le principe de la loi d’attraction. Plus nous sommes convaincus que ça va mal se passer ; et plus ça se passe mal !!

Pour changer cette réalité négative, il « suffit » de changer son point de vue sur cette situation. En sommes, apprendre à regarder le verre plein et non vide !

Notre égo ne comprend pas ce concept et ne le comprendra jamais car il n’est pas fait pour ça. Sachez seulement que ce qu’il vous raconte dans ces moments-là n’est pas fondé. Ce sont des projections, la peur de l’inconnu…. Lui seul pense avoir le contrôle, ne vous prenez pas pour lui. Il nous faut fonctionner avec nos 4 plans de conscience.
Il y a du bon dans ce que nous vivons, ce n’est pas le fruit du hasard. C’est un choix de notre part de considérer ces expériences comme des moyens de grandir et de se rendre compte de ce que nous n’avions pas encore vu à ce jour !

Ces expériences, ces évènements sont des opportunités de croissance qui nous permettre de nous ajuster sur notre chemin personnel et ainsi être plus heureux(se)

Alors pourquoi ne pas « lâcher », pourquoi vouloir résister à ce qui est de toute façon déjà là ? Pourquoi s’opposer à la vie ? Pourquoi s’opposer à notre croissance ? Le bonheur est un choix !

Avoir une position de victime !

Si consciemment vous savez qu’il y a des solutions pour voir la vie autrement ou pour dépasser des blocages ou des blessures en vous mais que malgré tout, vous ne faites rien pour aller dans ce sens, vous êtes alors dans une position de « victimisation ».

C’est-à-dire que vous continuez à vous plaindre et à porter « toute la misère du monde », vous radotez et racontez toujours la même chose aux personnes que vous croisez, vous cherchez à vous faire plaindre et à être reconnu comme une personne qui souffre.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, vous y trouvez un avantage. Sinon vous ne le feriez pas. Il ne vous reste qu’à trouver cet avantage, pour vous en libérer, si vous le souhaitez !

C’est donc une absence de choix volontaire de votre part de vous en sortir. C’est dur, mais c’est ainsi ! Si vous changez, vous perdez vos avantages ! C’est donc une volonté de vous-même de rester dans votre passé, dans cette situation passée, c’est une volonté de continuer à souffrir alors que vous pourriez ne plus souffrir et faire de votre vie ce que vous souhaitez véritablement qu’elle soit.

« C’est pas si simple que ça ! » me direz-vous. ET je vous dirais que oui, ce n’est pas toujours si simple que ça. Mais très souvent c’est aussi simple que de faire un choix ! Pas plus compliqué !! Mais avez-vous seulement essayé ? Ne serait-ce qu’une fois de mettre en place TOUT ce qui est en votre pouvoir pour faire changer ce qui ne convient pas dans votre vie ? Vraiment tout essayé ?

Mea-culpa bien-sûr, c’est pour la plupart du temps inconscient et cela échappe à notre volonté… Apprenez à mettre de plus en plus de conscience dessus. Demandez-vous quels sont les avantages à rester dans la situation dans laquelle vous êtes ou alors quelles seraient les conséquences au fait de faire autrement. Voyez ce que vous ressentez… Ce que cela vous fait… Vous tomberez probablement sur une peur. Et c’est cette peur, pour ne pas l’affronter, qui vous maintient dans ce contexte.
Il y a donc un véritable choix à faire ! Sans quoi, rien ne peut se faire vraiment, tout simplement parce que vous ne le voulez pas vous-même ! Et personne ne peut vous y obliger. C’est peut-être aussi parce que vous vous dîtes que les choses ne sont pas si mal que ça…. Mais sachez que cela s’appelle du renoncement cette fois-ci. Renoncer à se donner le meilleur. C’est une satisfaction « bas de gamme », une résignation, c’est le syndrome de la médiocrité !!
La première étape du changement pour plus de bonheur est l’envie de changer et d’être heureux. C’est un véritable choix en conscience qui implique des actes.
Tant que ce choix n’est pas fait, rien ni personne ne peut vous aider. Vous continuerez à ressasser, à vous plaindre et à trouver des excuses sur votre situation actuelle.

Conclusion

Si au fond de nous, nous avons tous cette intime conviction de savoir ce que nous voulons au fond, de savoir ce que nous aimerions faire, ou encore ce que nous sommes venu faire sur cette terre, très peu d’entre nous sont réellement capables de s’écouter pleinement.
C’est pour cette raison que la vie nous guide sous la forme d’événements qui nous poussent à faire des choix et à nous réorienter. Elle nous montre tout ce qui est nécessaire pour nous. Tout ce dont nous avons besoin pour nous rapprocher continuellement de nous-même pour être plus heureux(se).
Ce qui nous arrive n’est pas une punition, bien au contraire, cela nous permet véritablement de grandir, de progresser, d’apprendre, de nous trouver, de mettre en place dans nos vies ce qui à du sens pour nous… psy

dimanche 17 janvier 2016

Le JEU et le JE

Le jeu permet à l'enfant de se construire

On ne reprendra jamais assez les paroles de René Château "le jeu est le travail de l'enfant". Jouer est indispensable à la construction de l'enfant et à son intégration dans la société. Le jeu est le pretexte pour l'acquisition des 4 apprentissages fondamentaux : psy
  • Le savoir - Le jeu avec l'adulte est une occasion unique d'apport de connaissance dans tous les domaines
  • Le savoir faire - la pratique, la mise en oeuvre et le geste
  • Le savoir être - apprentissage d'un comportement lui permettant de s'intégrer dans le monde
  • Le vouloir faire - sans envie il ne peut y avoir d'apprentissage et d'évolution

Le jeu permet à l'enfant de comprendre et d'apprivoiser le monde afin de pouvoir s'y intégrer.

Le jeu permet à l'enfant de :
  • travailler et de découvrir par le plaisir.
  • Découvrir et s'ouvrir au monde et aux autres.
  • apprendre à agir pour transformer le monde et son environnement.
  • Apprendre à gérer et dépasser les tensions liées à la socialisation et a ses frestrations. En jouant l'enfant apprendre à mieux comprendre, puis à agir sur les situations qu'il subit. Le jeu permet à l'enfant de se socialiser.
  • Apprendre les rôles et fonctions sociales.
  • Développer une culture familiale et sociale et référence pour régler ses problèmes d'adulte.
  • Se projeter dans l'avenir et dans son devenir de futur adulte.
  • Inventer, créer transformer son environnement.
  • Travailler la concentration.
  • Organiser sa pensée et -son intelligence

Il existe toute sorte de jeux, tous sont bons pour le développement de l'enfant. Chaque jeu permet à l'enfant de travailler et de mettre en oeuvre des compétences différentes.  Plus les jeux sont variés plus ils sont profitables à l'enfant. Il est parfois difficile pour un parent de voir tous les jouets mélangés sur le sol de la chambre, mais si le rangement est nécessaire et constructeur, l'apparente pagaille l'est aussi. Elle permet à l'enfant de développer son imagination, sa créativité et transformant et en utilisant des contraintes qui lui sont données.

Les différentes sortes de jeux pour l'enfant :

  • Le jeux chez bébé
  • Le jeu est très important pour le développement de l'enfant
  • Les jeux d'imitation
  • Le jeu avec les petites voitures
  • Pourquoi acheter des petites voitures pour ses enfants
  • L'achat de base : les petites voitures à l'échelle 1/64ème
  • Tête à modeler aime les petites voitures
  • Choisir des petites voitures
  • L'achat de base : les petites voitures à l'échelle 1/64ème
  • Les camions transporteurs
  • Les pistes de vitesse et les circuits de voiture
  • La voiture radiocommandée
A vous parent de définir des règles du jeu et d'accepter une certaine souplesse.

Après le temps du jeu vient le temps du rangement.
Références :René Château, Anna Freud, Jean Piaget, Donald Winnicott, Georges Mendel, Jérome Bruner

vendredi 15 janvier 2016

la Psychologie positive : par Matthieu Ricard


Contrairement à ce qui a souvent été dit et écrit, la psychologie positive ne consiste pas à « positiver » en essayant de voir la pauvreté, la maladie, la violence et autres souffrances sous un jour plaisant. Il s'agit encore moins de la « pensée positive » promue par des ouvrages populaires dénués de tout fondement scientifique, comme Le secret de Rhonda Byrne qui proclame qu'il suffit de souhaiter fortement quelque chose de « positif » pour que cela se produise. Il est clair que l'Univers n'est pas à la disposition de notre psychisme et ne constitue pas un catalogue sur lequel nous pourrions commander tout ce qui est censé satisfaire nos désirs et nos caprices.
La psychologie positive, pour sa part, est un domaine de recherche scientifique qui s'est donné pour but d'étudier et de renforcer les émotions positives, celles qui nous permettent de devenir de meilleurs êtres humains, tout en éprouvant une plus grande joie de vivre.
Jusqu'aux années 1980, très peu de chercheurs s'étaient penchés sur les moyens permettant de développer les traits positifs de notre tempérament. Si l'on consulte le répertoire des livres et articles consacrés à la psychologie depuis 1887 (Psy Abstracts), on y relève 136 728 titres mentionnant la colère, l'anxiété ou la dépression contre seulement 9 510 titres traitant de la joie, la satisfaction ou le bonheur !
En 1954, le fameux psychologue Abraham Maslow avait déjà fait remarquer que la psychologie avait connu beaucoup plus de succès en étudiant l'aspect négatif de l'esprit humain que son aspect positif : « La psychologie nous a révélé beaucoup sur les défauts de l'homme, ses pathologies et ses péchés, mais fort peu sur ses potentialités, ses vertus, la possibilité d'accomplir ses aspirations, et tout ce qui relève de son élévation psychologique. C'est comme si la psychologie s'était volontairement limitée à une seule moitié de son domaine de compétence — la moitié la plus sombre et la plus pernicieuse. » (1)
En 1969, Norman Bradburn réajusta ce déséquilibre en montrant que les affects plaisants et déplaisants ne représentent pas seulement des contraires, mais procèdent de mécanismes différents et doivent donc être étudiés séparément. Se contenter d'éliminer la tristesse et l'anxiété n'assure pas automatiquement la joie et le bonheur. La suppression d'une douleur ne conduit pas nécessairement au plaisir. Il est donc nécessaire non seulement de remédier aux émotions négatives, mais aussi d'accroître les émotions positives. Cette position rejoint celle du bouddhisme qui affirme, par exemple, que s'abstenir de faire du tort aux autres (l'élimination de la malveillance) ne suffit pas, et que cette abstention doit être renforcée par une détermination à faire leur bien (l'épanouissement de l'altruisme et sa mise en œuvre).
Selon l'un des pionnières de la psychologie positive, Barbara Fredrickson,  « Les émotions positives ouvrent l'esprit et élargissent la palette des pensées et des actions […] Elles engendrent des comportements flexibles, accueillants, créateurs et réceptifs. » (2) Le développement de ce type d'émotions présente un avantage évolutif dans la mesure où il nous aide à élargir notre univers intellectuel et affectif, à nous ouvrir à de nouvelles idées et expériences.
Les émotions positives telles que la joie, le contentement, la gratitude, l'émerveillement, l'enthousiasme, l'inspiration et l'amour sont bien plus qu'une absence d'émotions négatives. Cette dimension supplémentaire ne se réduit pas à une simple neutralité de l'esprit : elle est source de profondes satisfactions. À l'inverse de la dépression, qui provoque généralement une plongée en vrille, les émotions positives engendrent une spirale ascendante : « Elles construisent la force d'âme et influencent la façon de gérer l'adversité, » écrit Fredrickson.
En France, un nombre croissant de chercheurs et de cliniciens s'intéresse à la psychologie positive, comme en témoignent notamment les ouvrages de Jacques Lecomte, Christophe André et Rebecca Shankland. (3)

Lecomte, J. (2009). Introduction à la psychologie positive . Dunod.
André, C. (2014). Et n'oublie pas d'être heureux . Odile Jacob.
Shankland, R. (2014). La psychologie positive - 2e éd . Dunod.

mardi 12 janvier 2016

Une Bonne estime de soi

  1. Reconnaître mes qualités, mes capacités, mes points forts, mes compétences.
  2. Accepter mes erreurs et mes limites. En faire une occasion d’évolution.
  3. Apprendre des autres et développer ma curiosité
  4. Avoir une vie sociale, familiale et développer un bon relationnel.
  5. Savoir dire « non », savoir dire « oui » !
  6. Progresser avec autonomie tout en acceptant l’aide, si nécessité il y’a.
  7. S’exprimer clairement pour se faire comprendre.
  8. Reconnaître l’unicité de chacun
  9. Avancer pas à pas, fêter chaque victoire
  10. Avoir l’envie de progresser sans caresser l’utopie d’être parfait
  11. Pratiquer l’humour
  12. Rester ouvert à la différence sans se sentir menacé.
  13. Se fixer des objectifs réalisables
  14. Se féliciter de les avoir atteint
  15. La persévérance
  16. Prendre soin de soi
  17. Savoir recevoir et donner avec plaisir.
  18. Penser « solution » plutôt que « problème »
  19. La joie, la bonne humeur et un regard positif sur la vie.
  20. Une fidélité à soi par :
• L’écoute de ses besoins
• La régulation de ses émotions
• Le respect de ses valeurs
→ En agissant selon ce qui est vraiment important pour moi
→ En pratiquant la cohérence en ce que je dis et ce que je fais ; mes rêves et ma manière d’y participer, mon monde idéal et ma contribution active à ce monde..
Petit exercice :
Se poser régulièrement la question : « où j’en suis par rapport au pouvoir, par rapport à la séduction, par rapport à la possession ? » et clarifier sa position par rapport à ses propres valeurs, dans ses actes.

dimanche 10 janvier 2016

Chasser la déprime



Exprimer ce qui va bien

En notant ses "trois kifs par jours" ! Un conseil popularisé par le livre éponyme de Florence Servan-Schreiber, et qui renvoie aux travaux de Martin Seligman, spécialiste de la psychologie positive. Celui-ci a étudié un groupe de 600 personnes : tous les soirs pendant une semaine, elles ont noté dans un cahier les événements qui se sont bien passés dans la journée et pour lesquelles elles étaient reconnaissantes. Résultat : les symptômes de déprime ont été réduits pendant 6 mois. A faire même (et surtout !) si on a eu une mauvaise journée.

Se créer des rituels
Ah, le bienfait immédiat d'un mug de chocolat chaud au creux de nos mains ! Si certains gestes, certaines odeurs, nous font du bien, c'est qu'ils renvoient inconsciemment à des rituels de l'enfance. On peut aussi se les créer : en se faisant, par exemple, une tisane à chaque moment où on se sent bien et en prenant le temps d'apprécier la tasse entre nos mains. Si on le fait régulièrement, cela peut devenir une habitude : "notre corps ancre alors que la chaleur du mug va être associée à un moment de bien-être et ce geste pourra nous apaiser au prochain coup de déprime", explique Sophie Machot, coach,  et auteur du livre "Cultivez votre bonheur", aux éditions Eyrolles, et du blog concentredebonheur.unblog.fr.


Déployer sa créativité
Peinture, jardinage, chant, danse, tricot... "Toute activité, qu'elle soit sportive, de détente ou récréative, apporte un bien-être durable", note Sophie Machot. Ce moment de déconnexion, presque méditatif, quand on exerce une activité créative est encore plus puissant quand il est suivi de ce sentiment de fierté et de satisfaction propre aux activités de "do it yourself".

Il faut vivre le moment présent
Si, là maintenant, en lisant cet article, vous pensez à autre chose en même temps, c'est que vous avez tendance à avoir l'esprit qui se balade (dans le passé, dans le futur...). une étude menée par la célèbre université américaine Harvard a montré que 46 % des personnes interrogées passaient leur temps à penser à autre chose que ce qu'elles sont en train de faire. Or ces personnes avaient tendance, selon l'étude, à être moins heureuses que les autres. Prendre le temps de se "poser" un moment chaque jour, se mettre à la méditation, avec un CD ou se faisant accompagner, c'est très bénéfique.

Dire oui à la vie
Mère Theresa disait que "si on l'invitait à une manifestation contre la guerre, elle ne viendrait pas mais que si on l'invitait à une manifestation pour la paix, elle serait en tête de cortège". Etre "contre", ce n'est pas pareil qu'être "pour" et dans notre quotidien, cela s'applique aussi. "Notre cerveau ne comprend pas la négation", explique Sophie Machot : "si on vous demande de ne pas penser à un éléphant vert à pois rose portant un tutu, c'est cet éléphant que vous allez visualiser." C'est la même chose quand on se repasse en boucle des petites phrases qui peuvent miner comme "je ne veux pas être en retard" (notre cerveau retient "en retard".). Il faut s'entraîner à penser plus positivement.

jeudi 7 janvier 2016

Améliorer l'estime de soi

L’estime de soi se bâtit en agissant sur différentes dimensions de notre existence. À première vue, certaines de ces dimensions apparaissent plus fondamentales que d’autres. Mais il ne s’agit pas d’un processus linéaire car nous pouvons agir sur différentes composantes de notre vie en obtenant un résultat sur l’estime de soi. Pour cela, il suffit que l’action respecte nos valeurs. Peu importe la nature du défi, l’effet est
équivalent dans la mesure où il s’agit vraiment d’un défi. Cette caractéristique est avantageuse car elle nous permet de consacrer toujours notre énergie aux défis les plus actuels de notre vie pour conserver ou rehausser notre estime.
Nous réapproprier le pouvoir d’être nous-même.
Cette démarche nous permet de devenir une personne en harmonie avec elle-même et consciente de son identité propre. Notre identité, en effet, s’incarne dans notre vécu corporel, les émotions et les besoins qui nous sont propres, les pensées et les opinions qui sont nôtres, les rêves et les aspirations qui nous caractérisent et les valeurs auxquelles nous adhérons.
Respecter qui je suis et m’autoriser à avoir mes émotions et mes besoins.
L’ingrédient crucial de l’estime de soi est sans conteste le respect de soi. La fidélité à soi-même consiste essentiellement à agir conformément à ce qui revêt de l’importance à nos yeux.
Mais nos choix sont toujours sous-tendus par un grand nombre de dimensions qui comptent à nos yeux. Il n’est généralement pas possible de toutes les honorer. C’est en nous référant à notre échelle de valeur que nous pouvons faire des choix qui ont un effet positif sur notre estime.
Le respect de soi a un prix, tout comme le non respect en a un. Ce prix fait partie de l’ensemble que je choisis lorsque je décide de respecter ce qui m’importe. Chaque fois que nous choisissons de nous assumer en acceptant d’en porter les conséquences notre estime s’en trouve rehaussée. Si au contraire nous n’arrivons pas à mettre nos principes en application lorsqu’il nous en coûterait quelque chose, notre estime de nous-même s’en trouve altérée. Et ce, à chaque fois que nous aurions l’occasion de les mettre en application.
Faire de la place au doute
Réfléchir c’est nécessairement accorder de l’importance au doute. L’incertitude devant un énoncé présenté comme une vérité ou devant un fait rapporté est une manifestation saine de l’intelligence.
De cette façon, nous conservons une maîtrise sur ce qui nous influence et sur nos choix qui en découlent. Ce faisant, nous contribuons à élaborer notre concept de soi comme personne à part entière, à l’esprit autonome.
Développer ma confiance au plan intellectuel
Au plan intellectuel comme ailleurs, c’est l’exercice et la persévérance devant les difficultés qui nous permettent de bâtir notre confiance. Ainsi, plus nous faisons l’effort de réfléchir par nous-même, plus nous pouvons constater et croire que nous sommes capable de comprendre, même des situations complexes. Mais plus nous adoptons l’analyse et les opinions de d’autres et plus nous en venons à déprécier notre propre capacité de le faire.
L’école tend à nous dire quoi penser plutôt qu’à nous apprendre à réfléchir. Et les familles sont souvent trop occupées pour faire de la place à l’échange constructif et à une discussion qui met à l’épreuve la réflexion et le jugement. De plus nous sommes envahis par les médias diffusant des tonnes d’informations et d’opinions. Il est tentant de nous en remettre à eux pour former notre opinion.
Si nous choisissons de perfectionner notre personne au plan intellectuel autant que qu’aux plans affectif et physique, il faut nous attendre à déployer des efforts. Comme tout ce qui est valable, l’exploitation de nos ressources intellectuelles est exigeante, comme l’illustre cet exemple.
Exercer mon jugement
La capacité d’évaluer les situations est une autre composante importante de l’intelligence. Cette fonction intellectuelle est continuellement en opération. C’est elle qui nous permet de jauger le danger, de savoir si ce qu’on nous propose nous convient, d’apprécier le beau. Même si nous n’avons pas toujours conscience de le faire, nous analysons continuellement les situations qui nous concernent, puis émettons une opinion sur elles sous la forme d’un jugement.
Dans certains cas, ce dernier implique des conséquences importantes; il nous arrive alors de réserver notre appréciation parce que nous manquons de données ou encore parce que notre analyse est incomplète. Mais dans le feu de la vie quotidienne, nous portons continuellement des jugements: ceci est correct, cela ne l’est pas, je suis d’accord, je n’approuve pas…
Dans certains milieux, le jugement est devenu tabou, au moins lorsqu’il s’applique aux personnes. C’est souvent le cas dans les groupes qui accordent une valeur importante au développement personnel. Pour être accepté, il faut « parler au je » et non parler de l’autre. Dans ce cadre, les critiques négatives (mais non les positives) sont mal vues parce que « nous n’avons pas le droit de juger l’autre » (« Qui sommes-nous pour juger? »). Selon ces normes. l’idéal de vie avec nos semblables reposerait sur une attitude de considération positive inconditionnelle.
S’abstenir de juger est préconisé dans une relation thérapeutique lorsqu’on veut aider le client à s’accepter lui-même. Mais dans une relation non-thérapeutique, la même abstention produit des résultats néfastes. Souvent les jugements inhibés sont exprimés dans une forme moins détectable mais pernicieuse (critiques indirectes par exemple sous forme d’une question pleine de sous-entendus, manipulation, etc.). Dans d’autres cas, l’effort de neutralité sape la vitalité de la relation (relation superficielle, propos complaisants, échanges aseptiques, etc.). Finalement, l’amputation de la faculté de juger ne contribue ni à notre épanouissement, ni à celui de nos relations.
Cette option relationnelle est fondée sur la volonté de faciliter la communication en minimisant les provocations qui entraînent l’interlocuteur à se mettre sur la défensive. Mais il y a de meilleurs moyens de s’exprimer totalement sans attaquer ou tenter de blesser l’autre.
Actualiser mon potentiel
M’autoriser à avoir mes émotions et mes besoins correspond à la conquête du droit à l’existence. Respecter qui je suis m’aide à conquérir une identité distincte. Les deux conquêtes sont des démarches de développement psychique. Elles visent toutes deux à récupérer notre pouvoir d’être ce que nous sommes afin d’être en possession de nous.
Mais d’un autre point de vue cette section n’est pas redondante car l’actualisation du potentiel est une démarche bien différente des conquêtes d’identité. Elle consiste à réaliser le potentiel inscrit dans l’ensemble de notre être. Il s’agit de talents physiques, intellectuels, artistiques, etc… Parfois ceux-ci sont détectés par hasard. Souvent, ils sont révélés par des aspirations ou des désirs. La plupart du temps, le développement du potentiel est vécu comme une nécessité intérieure.
Il est naturel pour les êtres vivants de chercher à se développer. À moins de se trouver dans des conditions trop précaires, la plante grandit, fait des bourgeons, fleurit. Il n’existe pas de plante qui « stagne ». Si sa croissance n’est pas évidente, c’est qu’elle est en mode de repos ou de survie. Dans les deux cas, elle est occupée à prendre soin de sa vie.
Chez l’enfant, le besoin de croissance est également évident. Mais chez lui aussi, si les conditions s’avèrent défavorables il optera pour la protection de ses acquis ou tout simplement pour assurer sa survie.
Chez l’humain comme dans le reste de la nature, la force d’actualisation est toujours active.
Volonté, besoins, rêves, désirs, défis…
Au cours de la vie, la tendance actualisante se manifeste par des besoins, mais aussi par des aspirations. Celles-ci apparaissent sous la forme d’un désir, d’un rêve ou encore d’un défi à relever. Mais il ne s’agit pas de n’importe quel désir ou rêve; son enjeu principal est le développement d’une capacité. Ici, le plaisir immédiat n’est pas un critère; c’est la satisfaction de grandir qui est surtout recherchée. La plupart du temps, ces besoins d’actualisation se manifestent à travers le caractère impératif du désir, la récurrence du rêve, la puissance du désir ou encore l’urgence d’agir.
La peur est une compagne assidue des besoins d’actualisation. C’est souvent parce que nous la laissons prendre le dessus que nous remettons à plus tard nos défis, nos rêves, nos désirs et même nos volontés fermes. C’est ainsi que nous évitons souvent d’avancer. Nous perdons l’occasion de vivre de nouvelles expériences qui seraient des occasions d’apprendre, de développer des habiletés et d’agrandir notre portée sur notre univers.
La plupart des sujets importants à nos yeux ont tendance à nous faire peur. Pour avancer, nous devons réussir à les confronter, mais cela ne signifie pas qu’on doive les nier. Il faut au contraire en tenir compte en graduant les difficultés et la sélection des défis.
La confrontation des peurs est souvent nécessaire pour développer la confiance en soi. Il nous est plus facile de le faire dans certains domaines que dans d’autres. Lorsqu’il devient important pour nous de gagner de l’expérience et de la confiance dans un domaine, il nous faut passer par le chemin où nous rencontrerons nos peurs. La confiance ainsi gagnée devient alors un sujet de fierté et un moyen de rehausser l’estime de soi. De plus, la compétence acquise est, elle aussi, un sujet de fierté et d’estime de soi.
Soigner mon physique
Nous ne sommes pas indifférents à l’évaluation de notre corps et de notre apparence physique. Qui que nous soyons, nous pouvons toujours faire quelque chose pour être « mieux dans notre peau ». Même la personne la moins dotée du point de vue de la beauté peut apporter des améliorations à sa condition pour ressembler davantage à ce qu’elle souhaite. Parfois c’est une question de nutrition, parfois d’exercice, d’autre fois de chercher à mettre ses atouts particulier en valeur, …
Dans ce domaine comme dans les autres, rien n’est gratuit. Pour ressembler à ce que nous souhaitons, il faut des efforts et de la persévérance. La personne qui s’estime cherche à paraître le plus possible à son avantage. Celle dont l’estime est faible n’a pas la poussée intérieure pour amorcer les changements qu’elle souhaite. Mais si elle fait l’effort de se mettre en branle sur ce plan, son estime augmentera à coup sûr. Le simple fait de décider vraiment de le faire peut déjà avoir un effet bénéfique sur notre estime. Le cercle peut donc prendre une allure heureuse ou vicieuse, selon notre choix.
Les attitudes propices
Enfin certaines attitudes sont propices à faire des gains dans l’estime de soi. Aucune d’elle n’est innée. L’attrait pour le risque et la persévérance peuvent avoir un lien avec le caractère mais ils doivent être encouragés pour persister. L’éducation de même que les résultats qui en découlent jouent donc un rôle important dans l’acquisition de ces attitudes. Voyons brièvement quel est le rôle de chacune.
La persévérance
La persévérance consiste à persister dans une activité afin d’atteindre le résultat recherché. Il faut la distinguer de l’entêtement, qui est parfois une qualité, mais peut conduire à
l’échec. C’est le cas lorsqu’il ne permet pas de réévaluer les stratégies qui mènent à l’échec et lorsqu’il équivaut à une persévération « dans l’erreur ». La persévérance est plutôt synonyme de persistance dans l’effort, l’attitude qui permet de ne pas se décourager, malgré les obstacles.
La persévérance englobe un fort désir de réussir. Les obstacles y sont souvent considérés comme des défis à relever grâce à l’astuce et à la ténacité. Lorsqu’une telle attitude conduit à une réussite il nous est facile d’avoir la certitude que le succès vient de nos efforts; notre estime augmente automatiquement.
Le droit à l’erreur
Par ailleurs, il est impossible de repousser nos limites si nous n’avons pas droit à l’erreur car ces conquêtes sont impossibles sans expérimenter dans des terrains inconnus. Par définition, l’expérimentation donne à la fois des résultats positifs et négatifs. Si nous ne pouvons supporter l’échec, nous sommes condamnés à éviter souvent d’expérimenter la nouveauté.
L’éducation peut contribuer à ce que l’enfant soit stimulé par la recherche et la découverte plutôt que motivé par la nécessité de trouver les « bonnes réponses ». Désir d’exploration rime avec jeunesse. Les adultes ont le pouvoir de tuer dans l’oeuf ce désir, mais ils peuvent aussi l’encourager. Devenu adulte, le besoin de réussir à tout prix et la peur de l’erreur peuvent devenir si durs que l’immobilisme nous guette. Dans d’autres cas, la dépense d’énergie pour éviter l’erreur, pour la camoufler ou pour éviter de l’assumer est si importante qu’elle nous consume.
La capacité de risquer
L’estime se bâtit en relevant des défis, qu’il s’agisse de nous respecter ou de nous lancer dans des entreprises exigeantes. Dans tous ces cas le risque est présent: celui de déplaire, de perdre la face, d’être rejeté, d’échouer, etc. Si la sécurité et le confort sont si importants à nos yeux que nous ne pouvons nous résoudre à les perdre, nous limitons énormément nos possibilités d’enrichir notre estime.
La capacité de risquer se développe. Bien entendu, plus le travail commence tôt et plus il est facile. Dans ce cas, les parents doivent renoncer à la surprotection qui les rassure eux-mêmes. Ils doivent fournir des conditions où les expérimentations peuvent avoir lieu et faire confiance à l’enfant. Il leur faut aussi encourager le goût de l’enfant pour les essais et la recherche plutôt que de mettre de l’avant leurs peurs et les obstacles. Quant à l’adulte qui souhaite devenir plus aventureux, il trouve des centaines d’occasions à sa portée. Il s’agit pour lui de s’entraîner à prendre des risques au jour le jour.
Conclusion
Avoir une bonne estime de soi peut  apparaître comme une tâche insurmontable. Mais elle ne l’est pas puisque nous pouvons nous y attaquer par un grand nombre de portes. Il suffit de relever un défi, de nous respecter, de vivre suivant nos valeurs, pour la conserver ou la rehausser. En somme, nous agissons continuellement sur cette importante dimension de la qualité de notre existence. Par nos choix et nos actes, nous avons toujours le pouvoir de l’améliorer ou de la détériorer

dimanche 3 janvier 2016

ESTIME DE SOI

L’estime de soi est un concept psychologique qui renvoie au jugement global positif ou négatif qu’une personne a d’elle-même.
L’estime que l’on va avoir de soi dépendra de beaucoup de paramètres. L’environnent, l’éducation, la personnalité, les capacités physiques et intellectuelles, etc… sont autant de variables qui vont influencer le jugement que nous portons sur nous-même. L’estime de soi se construit durant l’enfance et évoluera au cours de la vie avec les expériences de réussite et d’échec.
Une faible estime de soi pourra entraîner un mal-être et des difficultés dans les relations avec les autres personnes. Elle sera également un facteur de risque pour le développement de troubles psychologiques. Les personnes qui ont une faible estime d’elles-mêmes ne se trouvent jamais assez bien,  jamais à la hauteur et en souffrent terriblement.
Au contraire, une estime de soi très haute pourra amener la personne à avoir des comportements et des attitudes souvent mal perçus par les autres qui verront souvent en elle une personne hautaine et un peu trop sûre d’elle. Une estime de soi très haute peut conduire la personne à avoir des conduites à risque se pensant à l’abri de tout.
Enfin, une « bonne » estime de soi correspondrait à une estime de soi satisfaisante, ni trop faible ni trop élevée, ce qui favorise l’épanouissement relationnel et le bien être personnel.
Depuis quelques temps les chercheurs et les médias s’intéressent de près à l’estime de soi et de nombreuses actions de santé s’organisent pour développer une « bonne estime de soi ». Cette démarche permettrait aux enfants et aux personnes de s’épanouir dans de nombreux domaines et leur éviterait de développer des troubles tels que la dépression et certains troubles anxieux .
Ce jugement est à la fois subjectif et objectif. Il est influencé par les expériences, les capacités (physiques, intellectuelles) et le tempérament général optimiste ou pessimiste de la personne.
L’estime de soi est l’ensemble des jugements (être capable, important, digne, etc…) que la personne a d’elle-même dans différents domaines (travail, scolaire, apparence physique, etc…).
L’estime de soi dépendrait non seulement de la perception que les individus ont de leurs réussites et de leurs échecs mais également de leurs objectifs de réussite. Lorsqu’une personne dépasse ou atteint les objectifs qu’elle s’est fixée, par exemple la réussite d’un examen après avoir beaucoup travaillé, son estime d’elle-même serait renforcée.
Au contraire, lorsque les ambitions fixées dépassent les capacités, comme par exemple courir un marathon en étant peu entraîné(e), l’échec sera souvent effectif et pourra conduire la personne à s’estimer négativement, si elle attachait beaucoup d’importance à la réussite.
C’est en connaissant bien ses capacités et en fixant des objectifs réalisables que nous mettons toutes les chances de réussite de notre côté. .
Il est souvent difficile de bien connaître ses capacités réelles. La vision que nous avons d’elles est fortement influencée par le jugement d’autrui et par nos sentiments. Des personnes auront toujours tendance à se surévaluer ou au contraire se sous-estimer.
Les pédagogues et les psychologues scolaires s’intéressent beaucoup à l’estime de soi des enfants. Avec la maison, l’école est le deuxième lieu important où se met en place l’estime de soi des enfants.
L’estime de soi, qu’a l’enfant au départ, dépendra beaucoup de la qualité de la relation qu’il entretient avec ses parents et l’école (institutrice et camarades). Le style éducatif 1 (libéral, permissif ou autoritaire) encouragera ou non l’acceptation de soi et la confiance en soi de l’enfant. Enfin, le discours que les adultes porteront sur les capacités de l’enfant est également important. Permettre à l’enfant de connaître ses forces et ses faiblesses et à les accepter est important pour qu’ils développent une bonne estime d’eux-mêmes.
Avec le temps, l’enfant se confronte à de nouvelles expériences et se détache de l’image de lui que les adultes (parents, enseignants) lui renvoient. Il s’autonomise petit à petit, pense et émet des jugements sur lui-même même. La vision et le jugement des autres sera toujours un facteur d’influence mais dans une proportion moindre.
A l’âge adulte, les bases de l’estime de soi sont déjà en place et les expériences surtout professionnelles et familiales continueront de nourrir l’estime que l’on se porte.
Une personne qui a une mauvaise estime d’elle-même pourra :
  • se faire constamment des reproches intérieurs ;
  • se sentir incapable d’accomplir des choses (projet professionnel…) ;
  • se sentir inférieur(e) aux autres ;
  • se déprécier sans même s’en rendre compte ;
  • avoir des difficultés à régler les problèmes ;
  • s’évaluer d’après ses échecs et les critiques des autres personnes.
Un enfant qui a une faible estime de lui va souvent développer des troubles du comportement, il pourra :
  • avoir du mal à se faire des amis ;
  • être facilement frustré ;
  • se culpabiliser ;
  • se dévaloriser ;
  • être impulsif ;
  • développer une timidité excessive ;
  • faire des crises pour attirer l’attention ;
  • se rendre malade avant des contrôles ou des examens.
Dans les études, on retrouve plusieurs troubles associés à une faible estime de soi. La dépression2 est l’une des principales maladies fortement liée à un trouble de l’estime de soi. Les personnes anxieuses3 présenteraient également une plus faible estime d’elle-même que les personnes ne souffrant pas d’anxiété. De même, les personnes atteintes de troubles du comportement alimentaire tels que la boulimie et l’anorexie, auraient une estime d’elle faible et basée en grande partie sur l’apparence physique. Enfin, lorsqu’on interroge les personnes souffrant d’addictions (alcool, drogue, etc…), on constate qu’elles ont une image très négative d’elles-mêmes.
De nombreuses échelles et questionnaires sont utilisés par les professionnels de santé (psychiatre, psychologue, psychologue scolaire, etc…) afin de sonder l’estime de soi des personnes. Ces outils varient quant à leur conception (modèle théorique utilisé), leur forme (questionnaire, inventaire, etc…).
Quelques principes assez simples à mettre en place peuvent favoriser le développement d’une bonne estime de soi chez l’enfant. Ces lignes de conduite ont pour but d’encourager l’enfant à avoir confiance en lui tout en lui permettant de développer ses talents.
Grâce à des règles éducatives (claires, réalistes, peu nombreuses) qui lui permettent d’évoluer dans un environnement sécurisant, l’enfant sera encouragé à émettre son avis tout en se référant au cadre éducatif défini par ses parents. Il est important de lui apprendre très tôt que si les règles ne sont pas respectées, il y a aura des conséquences :
  • Lui permettre d’émettre son avis et de faire des choix (par exemple : entres 2 activités extrascolaires) afin de lui permettre d’acquérir assurance, confiance et sens des responsabilités.
  • Il est important d’agir de façon à ce que l’enfant ait une vision positive mais tout de même réaliste de lui-même (par exemple : souligner ses forces et évoquer ses difficultés en ménageant sa fierté et en lui donnant les moyens de s’améliorer).
  • L’aider à exprimer ses émotions et sentiments et ne pas hésiter à susciter sa motivation pour les tâches scolaires et de loisirs. Il est important de l’amener à aller au bout de ses projets en respectant son rythme.
  • Enfin, l’encourager à aller à la rencontre des autres enfants et l’aider à trouver sa place dans le groupe de ses pairs en gérant en partie lui-même les conflits.
Les thérapies cognitivo-comportementales sont largement utilisées pour accompagner les personnes qui souffrent d’un trouble de l’estime de soi. A l’aide d’exercices pratiques et de jeux de rôle, le thérapeute va amener la personne à mieux se connaître, à accepter ses forces et ses faiblesses et à s’affirmer en supportant mieux les situations d’échec. Un travail sur les pensées et les émotions négatives que le sujet porte à son égard va être à la base de cette thérapie.

Livres pour enfant

Dominique de Saint Mars, Serge Bloch. Max se trouve nul. Calligram, Ainsi va la vie, 2007
Anne Cortey, Guillaume Reynard. Je ne suis pas un ver de terre, Autrement Jeunesse, 2008
Jérôme Ruillier. Trop petit, Casterman, 1998
Chloé Remiat, Patrice Eon. Marre de mes complexes ! Milan Jeunesse, 2008

Livres pour parents

Duclos, Germain. Que savoir sur l’estime de soi de mon enfant ? Hôpital Sainte-Justine, Questions/réponses pour les parents, 2008.
Duclos, Germain et Duclos, Martin. L’estime de soi un passeport pour la vie. Hôpital Sainte Justine, 2004.
Bacus, Anne. Mon enfant a confiance en lui, Marabout, 2003
Laporte, Danièle et Sévigny, Lise. Comment développer l’estime de soi de nos enfants « Guide pratique à l’intention des parents d’enfants de 6 à 12 ans ». Hôpital Sainte-Justine, 1998

Livres pour adultes

Christophe André, François Lelord. L’estime de soi, S’aimer pour mieux vivre avec les autres, Odile Jacob, 2008