La
vie nous veut du bien mais elle ne nous laissera pas faire
continuellement les mêmes erreurs… Et c’est tant mieux ! En
effet, nous sommes ici pour être heureux, c’est ainsi, et c’est
également notre chemin. L’ère du « métro/boulot/dodo »
sans mettre de sens est révolue.
Même si certaines personnes s’y accrochent encore, la petite
vie pépère sans trop de conscience, et sans nécessairement de
bonheur, c’est de l’histoire ancienne !
Notre bonheur dépend de nous et de notre envie de nous trouver,
de faire ce pour quoi nous sommes fait, de nous épanouir dans notre
vie de tous les jours et, le plus important de tout, d’y
croire…
Notre bonheur dépend de
notre vision du monde
Une des principales sources de notre bonheur provient de notre
capacité à considérer la vie comme belle plutôt que de la
considérer comme dure et/ou compliquée voir dangereuse.
C’est l’histoire, bien connue de tous, du verre à moitié
plein ou à moitié vide…. Face à une même situation, certains y
verront le côté positif (moitié plein), tandis que d’autres
auront tendance à voir ce qui ne va pas ! (moitié vide).
Ce qui est
remarquable également, c’est que les personnes ayant l’habitude
de voir le coté positif des situations vivent plus de situations
positives et sont plus heureuses. Alors que les situations négatives
ont tendance à « s’acharner » sur les gens de nature
négative, ce qui leur donne d’ailleurs de bonnes raisons pour se
méfier et continuer à voir ce qui ne va pas… ! Intéressant
non ;-)… !!
En fait, une situation n’est jamais
« positive » ou « négative » en elle-même.
C’est une situation, avec des caractéristiques, point. Et le
reste, c’est nous-même qui allons le créer.
C’est-à-dire que si, de notre point
de vue, ce qui nous arrive est négatif, alors nous allons
l’étiqueter « situation négative » et que si, ce qui
nous arrive, est connoté plutôt positif, alors nous dirons que nous
vivons des choses positives.
Et ce, quelque soit la
situation, aussi grave soit elle. C’est ce que l’on appelle des
« filtres de
personnalité ».
C’est-à-dire qu’en fonction de nos croyances, de nos visions du
monde, de nos expériences, de notre éducation, nous avons une idée
des choses et une normalisation de celle-ci. Cette norme, qui
n’appartient qu’à nous, est très subjective et dicte ce qui est
positif et ce qui est négatif.
Par exemple, si une
chose de très grave vous arrive, il est normal d’en être affecté.
Mais, il est de notre choix de
considérer :
Qu’à cause de cet évènement
notre vie tout entière est dorénavant foutue et que plus rien de
bon ne pourra plus jamais nous arriver et que notre vie dans son
intégralité est à jamais anéantie, tous domaines confondus….
Ou…
D’accepter la situation
puisqu’elle est de toute façon là, même si c’est dur. De
l’accueillir comme une expérience parmi d’autres expériences.
De continuer à mettre en place dans sa vie, en incluant cet
évènement, tout ce qui est nécessaire à son propre bonheur.
Ce n’est pas nier quoi que ce soit
ou tenter de fuir quelque situation que ce soit. C’est être
présent à ce qui est en prenant une place d’observateur et de
constater « ce que cela me fait ». En connaissance de
cause, ma vie pour autant continue et je mets en place ce qui est bon
pour moi dans celle-ci.
Il ne s’agit pas non plus de
« sur-positiver », nier la problématique évidente de la
situation est tout aussi dangereux que de s’effondrer avec la
situation. Lorsque nous sommes présent à nous-même, cela ne nous
arrive pas.
Comprenez que lorsqu’un
évènement se produit, il appartient dès lors au passé, puisqu’il
s’est déjà produit. Il n’est plus dans le présent puisqu’il
est déjà arrivé il y a quelques minutes ou heures et n’appartient
pas au futur non plus. C’est
donc du passé et, l’action sur une chose passée ou déjà arrivée
est impossible !
Tout ce qui est possible avec le passé, c’est de le ruminer et de
vivre avec. La seule et unique conséquence de cet acte est de
« passer à côté » de son présent et de répéter dans
son présent cette mémoire du passé. Autant dire que le bonheur
n’est absolument pas dans cette direction.
C’est facile à dire et
pourtant, parfois bien compliqué à faire. En effet, pour pouvoir
faire cet exercice, il faut être capable d’accueillir et
d’accepter ce qui « est ». C’est-à-dire de
reconnaître émotionnellement ce que cela nous fait, pour pouvoir
faire la paix avec cette situation passée. Enormément de personnes
ne savent pas reconnaître leurs émotions et ont peur de les
ressentir. Ainsi, il reste en surface, ne creusent pas cette émotion.
La situation n’est donc pas accueillie et ils restent avec… Il
n’y a pas de fin…. !
La solution est donc de se faire accompagner dans le ressenti
(à défaut d’y arriver seul), pour faire la paix avec lui, pour
l’aimer en tant que tel, sans jugement. Une fois fait, il n’y a
plus de résistance et vous pouvez construire…
La « psychologie positive »
base toutes ses recherches sur ce concept de vision de la vie et
démontre scientifiquement que le bonheur est plus présent chez les
personnes « choisissant » d’arrêter de se positionner
en tant que victime et qui décident de regarder la vie du bon œil.
Le choix de décider d’être
heureux.
Pourquoi passer son temps à râler et à chercher ce qui ne
fonctionne pas ?! A quoi cela sert-il ? Tout ne fonctionne
pas toujours, c’est vrai… Et alors ?! En quoi est-ce un
problème ? Allez-vous en mourir ? Cela va-t-il générer
la fin du monde ? Bien-sûr que non ! Alors, à quoi bon se
mettre dans des états pas possibles et à quoi bon se faire tant de
mal en générant en soi des états internes si négatifs ?
A rien !! Pourquoi ? Et bien parce que après avoir fait
notre « petite (ou grande) crise », nous finissons
toujours par nous rendre compte que nous ne pouvons rien faire face à
cette situation (elle est passée, ce qui est arrivé est arrivé,
personne n’a de machine à voyager dans le temps !). C’est
donc ainsi. POINT.
S’accrocher à un évènement passé est donc vain et TOTALEMENT
inutile !
Ce n’est pas de la résignation et
l’idée n’est pas non plus de baisser les bras. L’idée est
d’être honnête avec la situation, avec ce qui « est »,
tout simplement. Sinon c’est de l’illusion, du leurre, du
mensonge envers soi-même.
Une fois fait, notre vie peut se
réorganiser, car on ne peut pas construire dans le passé. Une chose
en remplace une autre, et on recompose avec la nouvelle situation. Ce
mécanisme est là tout le temps et nous le faisons en permanence.
Nous passons notre temps à gérer des événements et à nous
réorganiser.
Alors que la majorité de ces réorganisations sont indolores,
certaines se traduisent par des douleurs inhumaines.
Quoi qu’il en soit, nous finissons toujours par repartir depuis
cette nouvelle base. Nous pouvons même constater que ce changement,
à propulser un nouveau potentiel non disponible
avant cet
évènement. Il est facile d’affirmer que sans cet évènement,
nous ne serions pas la personne que nous sommes à ce jour.
Nous avons tous vécus ces expériences plus ou moins simples qui
font de nous ce que nous sommes aujourd’hui !
Alors pourquoi vouloir à tout prix figer les choses et pourquoi
ne pas accepter, tout simplement, les changements avec plaisir
puisqu’en définitif, ils contribuent à notre croissance et donc à
notre bonheur ?
Ce qui
génère les crises et les douleurs ne sont pas les évènements mais
bien la résistance au changement que nous opposons à cet évènement.
Si nous étions capables de faire confiance et d’accueillir ce qui
« est » sans vouloir à tout prix toujours vouloir tout
contrôler, nous ne vivrions tout simplement pas de crise !!
Cette partie de nous qui résiste
s’appelle notre « égo ». C’est l’idée (fausse
bien-sûr) de ce que va donner l’évènement. C’est une
projection mentale de nos peurs liées à cet évènement. Il se
trouve justement que ce sont ces croyances ancrées qui font arriver
ces choses. C’est le principe de la loi d’attraction. Plus nous
sommes convaincus que ça va mal se passer ; et plus ça se
passe mal !!
Pour changer cette réalité
négative, il « suffit » de changer son point de vue sur
cette situation. En sommes, apprendre à regarder le verre plein et
non vide !
Notre égo ne comprend pas ce concept et ne le comprendra jamais
car il n’est pas fait pour ça. Sachez seulement que ce qu’il
vous raconte dans ces moments-là n’est pas fondé. Ce sont des
projections, la peur de l’inconnu…. Lui seul pense avoir le
contrôle, ne vous prenez pas pour lui.
Il
nous faut fonctionner avec nos 4 plans de conscience.
I
l y a du bon dans ce que nous
vivons, ce n’est pas le fruit du hasard. C’est un choix de notre
part de considérer ces expériences comme des moyens de grandir et
de se rendre compte de ce que nous n’avions pas encore vu à ce
jour !
Ces expériences, ces évènements sont des opportunités de
croissance qui nous permettre de nous ajuster sur notre chemin
personnel et ainsi être plus heureux(se)
Alors pourquoi ne pas « lâcher »,
pourquoi vouloir résister à ce qui est de toute façon déjà là ?
Pourquoi s’opposer à la vie ? Pourquoi s’opposer à notre
croissance ? Le bonheur est un choix !
Avoir une position de
victime !
Si consciemment vous savez qu’il y a des solutions pour voir la
vie autrement ou pour dépasser des blocages ou des blessures en vous
mais que malgré tout, vous ne faites rien pour aller dans ce sens,
vous êtes alors dans une
position de « victimisation ».
C’est-à-dire que vous continuez à vous plaindre et à porter
« toute la mis
ère du
monde », vous radotez et racontez toujours la même chose aux
personnes que vous croisez, vous cherchez à vous faire plaindre et à
être reconnu comme une personne qui souffre.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, vous y trouvez un
avantage. Sinon vous ne le feriez pas. Il ne vous reste qu’à
trouver cet avantage, pour vous en libérer, si vous le souhaitez !
C’est don
c une absence de
choix volontaire de votre part de vous en sortir. C’est dur,
mais c’est ainsi ! Si vous changez, vous perdez vos
avantages ! C’est donc une volonté de vous-même de rester
dans votre passé, dans cette situation passée, c’est une volonté
de continuer à souffrir alors que vous pourriez ne plus souffrir et
faire de votre vie ce que vous souhaitez véritablement qu’elle
soit.
« C’est pas si simple que ça ! » me
direz-vous. ET je vous dirais que oui, ce n’est pas toujours si
simple que ça. Mais très souvent c’est aussi simple que de faire
un choix ! Pas plus compliqué !! Mais avez-vous seulement
essayé ? Ne serait-ce qu’une fois de mettre en place TOUT ce
qui est en votre pouvoir pour faire changer ce qui ne convient pas
dans votre vie ? Vraiment tout essayé ?
Mea-culpa bien-sûr, c’est pour la plupart du temps inconscient
et cela échappe à notre volonté… Apprenez à mettre de plus en
plus de conscience dessus. Demandez-vous quels sont les avantages à
rester dans la situation dans laquelle vous êtes ou alors quelles
seraient les conséquences au fait de faire autrement. Voyez ce que
vous ressentez… Ce que cela vous fait… Vous tomberez probablement
sur une peur. Et c’est cette peur, pour ne pas l’affronter, qui
vous maintient dans ce contexte.
Il y a donc un véritable
choix à faire !
Sans quoi, rien ne peut se faire vraiment, tout simplement parce que
vous ne le voulez pas vous-même ! Et personne ne peut vous y
obliger. C’est peut-être aussi parce que vous vous dîtes que les
choses ne sont pas si mal que ça…. Mais sachez que cela s’appelle
du renoncement cette fois-ci. Renoncer à se donner le meilleur.
C’est une satisfaction « bas de gamme », une
résignation, c’est le syndrome de la médiocrité !!
La première étape du changement pour
plus de bonheur est l’envie de changer et d’être heureux. C’est
un véritable choix en conscience qui implique des actes.
Tant que ce choix n’est pas fait,
rien ni personne ne peut vous aider. Vous continuerez à ressasser, à
vous plaindre et à trouver des excuses sur votre situation actuelle.
Conclusion
Si au fond de nous, nous avons tous cette intime conviction de
savoir ce que nous voulons au fond, de savoir ce que nous aimerions
faire, ou encore ce que nous sommes venu faire sur cette terre, très
peu d’entre nous sont réellement capables de s’écouter
pleinement.
C’est pour cette raison que la vie nous guide sous la forme
d’événements qui nous poussent à faire des choix et à nous
réorienter. Elle nous montre tout ce qui est nécessaire pour nous.
Tout ce dont nous avons besoin pour nous rapprocher continuellement
de nous-même pour être plus heureux(se).
Ce qui nous arrive n’est pas une punition, bien au contraire,
cela nous permet véritablement de grandir, de progresser,
d’apprendre, de nous trouver, de mettre en place dans nos vies ce
qui à du sens pour nous…
psy