dimanche 16 octobre 2016

cerveau gauche, cerveau droit

Que les choses soient claires : nous n’avons pas deux cerveaux, mais un seul, constitué de deux hémisphères, qui communiquent entre eux en permanence et nous sont tous deux indispensables.
Pourtant, de même que nous utilisons une main plus facilement que l’autre, nous nous servons plus spontanément de l’un ou l’autre de ces hémisphères. Pour la grande majorité d’entre nous, c’est le gauche. Quoi de plus normal ? N’est-il pas le siège de notre spécificité humaine – le langage – comme le prouvait dès les années 1860 le Français Paul Broca, l’un des premiers neurologues ? Sa découverte mena bientôt à la conclusion que cette partie était celle de la logique, du raisonnement, de l’intelligence. Bref, celle qui nous séparait de l’animal, tandis que son opposée, secondaire, sinon inutile, était le siège de l’instinct, des émotions et autres intuitions…
L’hémisphère gauche vivait son heure de gloire. Elle dura plus d’un siècle, jusqu’aux travaux qui valurent au neurophysiologiste américain Roger W. Sperry (www.rogersperry.org) le prix Nobel de médecine en 1981 pour avoir démontré que les deux cerveaux étaient aussi intelligents l’un que l’autre, mais que leurs raisonnements étaient différents

La difficile percée du cerveau droit

A découvrir

L’hémisphère droit

Il gère l’espace, l’intelligence globale, l’intuition, le sens artistique. Surtout, chaque information nouvelle passe par lui. C’est déstabilisant, il est donc le siège des affects négatifs.
Avec notre cerveau gauche, nous raisonnons de manière séquentielle, analytique, point par point. Le droit, lui, voit les choses globalement : il traite l’information de façon holistique. C’est toute la différence entre inspecter le terrain et sentir l’ambiance… Et ce n’est pas pour rien que nous commençons souvent par l’ambiance.
C’est en effet l’hémisphère droit qui gère – avec son approche globale – la nouveauté et tous les apprentissages,  Toutes les informations nouvelles passent donc par l’hémisphère droit, le gauche servant au stockage et à l’organisation plus précise et systématique de nos savoirs… De quoi faire taire ceux qui avaient trop vite mis de côté notre cerveau droit.
Mieux : à présent, c’est lui qui en met plein la vue aux neuroscientifiques rivés sur les clichés de l’imagerie par résonance magnétique (IRM). L’avenir appartient « aux cerveaux droits », clame même le journaliste Daniel Pink, auteur d’un best-seller sur le sujet, L’Homme aux deux cerveaux (Robert Laffont, 2007). Spécialiste en créativité au sein du Boston Consulting Group, cabinet international de conseil en stratégie et en management, Luc de Brabandere, auteur de Pensée magique, Pensée logique (Éditions du Pommier, 2008), explique : « Une pensée linéaire et rationnelle marche bien dans un monde certain, dans lequel nous pouvons planifier notre avenir ; mais dans un monde incertain, complexe et en mouvement comme le nôtre, c’est fini. Ce qui fait la différence, désormais, c’est l’audace de s’ouvrir à la nouveauté, à l’imagination, à la capacité à sortir du cadre de ses compétences, avant d’y retourner et d’y appliquer raisonnablement ses nouvelles idées »… grâce à notre hémisphère gauche.
Si nos « deux » cerveaux semblent enfin reconnus dans leurs différences et leur interdépendance par la science, c’est encore loin d’être le cas dans la société, qui continue à privilégier l’hémisphère gauche. En nous obligeant à un traitement analytique et logique du savoir plutôt que global ou créatif, nos programmes scolaires en donnent une preuve. Or notre préférence cérébrale dépend principalement de notre éducation. « Si, aux États-Unis, des écoles commencent à proposer des programmes adaptés aux “cerveaux droits”, en France, nous en sommes loin : la majorité des gens ignore cette distinction des hémisphères et ne pense donc pas à lui imputer ses difficultés d’adaptation », remarque la psychothérapeute Béatrice Millêtre, qui reçoit régulièrement en consultation des jeunes « inventifs, extravertis, mais mauvais en classe ».
Et si vos petits – ou gros – soucis d’adaptation à votre environnement intellectuel tenait à votre usage intempestif de l’hémisphère droit ?
cf : http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Personnalite/Articles-et-Dossiers/Etes-vous-plutot-cerveau-gauche-ou-cerveau-droit

vendredi 14 octobre 2016

Balayage corporel

La relaxation est une forme thérapeutique accessible à tous. Son but : nous permettre de retrouver la sérénité en faisant le vide en soi, et en faisant diminuer progressivement le stress qui nous envahit et affecte nos capacités psychomotrices.
Le but de toute relaxation est une détente musculaire et mentale afin de faire émettre par le cerveau des ondes de l’endormissement et donc de la détente physique et psychique. Sa pratique devient une nécessité pour un nombre croissant de personnes, plus particulièrement pour ceux et celles qui souffrent du stress quotidien. Plus on est actif et plus il faut récupérer. La relaxation rend optimiste, souriant et recharge le système nerveux et le système endocrinien pour faire face aux rigueurs de la vie.
Le training autogène de Schultz utilise la suggestion verbale et mentale de certaines sensations caractéristiques et correspondantes à l’état de relaxation détente. Ce sont les sensations de chaleur, de respiration calme, profonde, harmonieuse et la sensation de pesanteur qui sont le plus souvent utilisées.
Au phénomène de pesanteur correspond la décontraction musculaire et à la chaleur correspond la vascularisation. Ces deux phénomènes, vascularisation et décontraction, sont relaxants.
Cette méthode demande un effort mental de concentration.
le balayage corporel :La méditation par balayage corporel e coupe court au cycle du stress. Ce dernier, comme un enfant en caprice, deviendra de plus en plus virulent à mesure que vous lui accorderez votre attention. C’est en refusant d’entrer dans ce cercle vicieux et en vous en détournant que vous pourrez reprendre le contrôle et retrouver la tranquillité d’esprit nécessaire à une bonne gestion des crises ou des simples problèmes qui se posent. Le balayage corporel mobilisera toute votre attention, la détournant ainsi du stress, des tensions, des angoisses naissantes, faisant redescendre ces derniers tout naturellement ;
Comment pratiquer le balayage corporel
Installez-vous confortablement. Trouvez une position qui permette à votre corps d’être léger, libre, tout en se maintenant tout de même. Être affalé, effondré, ne vous permettra pas de respirer convenablement. Assurez-vous que vous ne serez pas dérangé durant une vingtaine de minutes, voire une demi-heure.
Fermez les yeux, efforcez-vous de mettre de côté toute source de stress. Vous ne pouvez pas les oublier, mais rien ne vous force à les observer. Cessez de leur accorder de l’importance, ne serait-ce que le temps de cette séance de méditation.
Commencez alors à porter votre attention sur votre corps. Commencez par les pieds, par exemple, et remontez le long du corps, en vous intéressant à chaque sensation. Vos pieds sont-ils posés ou pèsent-ils un peu au bout de vos jambes. Ressentez la sensation de chaleur ou de froid, la manière dont ils sont disposés dans vos chaussures. Vous pouvez faire bouger très légèrement vos orteils et ressentir la manière dont les muscles sont mis en jeu. Quand vous aurez épuisé tout ce que vous pouvez observer mentalement au sujet de vos pieds, remontez jusqu’aux chevilles et aux mollets. Sont-ils tendus ? Un peu douloureux à cause d’une longue marche ? Ressentez la manière dont vos vêtements pèsent sur eux. Sont-ils chauds ? Remontez alors jusqu’à vos cuisses en appliquant la même méthode, puis étendez-là à chaque partie de votre corps. Il vous faudra tenter de distinguer à chaque fois tout ce que vous pouvez ressentir. Rien n’est inintéressant, rien n’est trivial, toute information est bonne à recevoir, à observer. Celles qui ne vous intéressent pas immédiatement pourront faire sens plus tard ou simplement ouvrir à la voie à des informations plus riches par la suite.
En pratiquant régulièrement la méditation par balayage corporel, vous affinerez grandement vos perceptions de votre propre corps et vos sensations d’une manière plus générale. Vous disposerez également d’un outil pour couper court au cycle du stress et de l’inquiétude. Même en ne consacrant que quelques minutes à cette pratique, vous verrez votre niveau de stress diminuer rapidement et de manière importante.
Point d ancrage positif : Quand vous sentirez que votre corps se détend, maintenez les yeux fermés et imaginez que vous êtes avec la personne aimée, rappelez-vous un très beau souvenir ou revoyez un objet que vous aimez particulièrement. Cette concentration sur des personnes, des situations ou des objets capte votre attention . Bâillez. Le bâillement est source non pas de l’ennui, mais de la détente et du bien-être.Elle propose d’éveiller, en chacun de nous, le désir d’acquérir une meilleure connaissance de soi. Ses buts sont l’épanouissement de l’être et une transformation positive de son existence. En d’autres termes permet de développer une pensée positive afin d’éliminer la pensée négative avec toutes les conséquences qui en découlent pour soi-même et pour les autres. Ceci ne signifie nullement mettre des œillères sur le passé ou le présent et éviter toute responsabilité, mais plutôt de se dire que les erreurs d’aujourd’hui font la richesse de demain. Le passé devient ainsi un l’élément positif.
Grâce au calme et à la détente engendrés par cette relaxation dynamique, on peut répondre d’une manière plus saine et harmonieuse aux multiples agressions quotidiennes de nos cités que l’on nomme stress et sans engendrer des tas de maux psycho somatiques ou somato-psychiques.
Pour vous aider, il est possible de choisir une musique de relaxation qui,vous plongera peu à peu dans un état de détente.
Cette méthode qui peut se pratiquer à n’importe quel moment de la journée vous permettra de ne pas vous noyer dans le flot des soucis et des stress quotidiens. Appliquée le soir, cette relaxation très simple nous déconnecte des problèmes professionnels, évite bien des indigestions et nous permet de faire la paix avec nous-mêmes et avec les autres. En vous faisant lâcher prise, elle vous aide à gérer vos stress convenablement.