En notant
ses "trois kifs par jours" ! Un conseil popularisé par le livre
éponyme de Florence Servan-Schreiber, et qui renvoie aux travaux de Martin
Seligman, spécialiste de la psychologie positive. Celui-ci a étudié un groupe
de 600 personnes : tous les soirs pendant une semaine, elles ont noté dans un
cahier les événements qui se sont bien passés dans la journée et pour
lesquelles elles étaient reconnaissantes. Résultat : les symptômes de déprime
ont été réduits pendant 6 mois. A faire même (et surtout !) si on a eu une
mauvaise journée.
Se créer des rituels
Ah, le
bienfait immédiat d'un mug de chocolat chaud au creux de nos mains ! Si
certains gestes, certaines odeurs, nous font du bien, c'est qu'ils
renvoient inconsciemment à des rituels de l'enfance. On peut aussi se les créer
: en se faisant, par exemple, une tisane à chaque moment où on se sent bien et
en prenant le temps d'apprécier la tasse entre nos mains. Si on le fait
régulièrement, cela peut devenir une habitude : "notre corps ancre alors
que la chaleur du mug va être associée à un moment de bien-être et ce geste
pourra nous apaiser au prochain coup de déprime", explique Sophie Machot,
coach, et auteur du livre "Cultivez votre bonheur", aux
éditions Eyrolles, et du blog concentredebonheur.unblog.fr.
Déployer sa créativité
Peinture,
jardinage, chant, danse, tricot... "Toute activité, qu'elle soit sportive,
de détente ou récréative, apporte un bien-être durable", note Sophie
Machot. Ce moment de déconnexion, presque méditatif, quand on exerce une
activité créative est encore plus puissant quand il est suivi de ce sentiment
de fierté et de satisfaction propre aux activités de "do it
yourself".
Il faut vivre le moment présent
Si, là
maintenant, en lisant cet article, vous pensez à autre chose en même temps,
c'est que vous avez tendance à avoir l'esprit qui se balade (dans le passé,
dans le futur...). une étude menée par la célèbre université américaine Harvard
a montré que 46 % des personnes interrogées passaient leur temps à penser à
autre chose que ce qu'elles sont en train de faire. Or ces personnes avaient
tendance, selon l'étude, à être moins heureuses que les autres. Prendre le
temps de se "poser" un moment chaque jour, se mettre à la méditation, avec un CD
ou se faisant accompagner, c'est très bénéfique.
Dire oui à la vie
Mère Theresa
disait que "si on l'invitait à une manifestation contre la guerre, elle ne
viendrait pas mais que si on l'invitait à une manifestation pour la paix, elle
serait en tête de cortège". Etre "contre", ce n'est pas pareil
qu'être "pour" et dans notre quotidien, cela s'applique aussi.
"Notre cerveau ne comprend pas la négation", explique Sophie Machot :
"si on vous demande de ne pas penser à un éléphant vert à pois rose
portant un tutu, c'est cet éléphant que vous allez visualiser." C'est la
même chose quand on se repasse en boucle des petites phrases qui peuvent miner
comme "je ne veux pas être en retard" (notre cerveau retient "en
retard".). Il faut s'entraîner à penser plus positivement.