Si l’on manque de confiance, que l’on se sent
déprimée ou que l’on est tracassée par de petits ennuis, le quotidien
devient de plus en plus difficile à gérer. Il est important de se
décider à consulter pour savoir où l’on en est et commencer à aller
mieux.
Quel psy pour moi ?
Il est primordial de bien choisir son psy. Le
thérapeute peut nous être recommandé par un médecin, par le bouche à
oreille, la famille, des amis… Attention, il n’est pas conseillé de
prendre le même professionnel qu’une personne qui nous est proche, on
risquerait de se brider.
– Le psychologue est titulaire d’un Bac+5 en psychologie. Il n’est pas médecin. Il s’intéresse aux comportements humains.-Le premier entretien avec le psy
Avant l’entretien
Une petite préparation psychologique et mentale s’impose pour pouvoir établir un climat de dialogue ouvert et sincère. Au départ, la communication est difficile car la méfiance est souvent de mise, et les questions personnelles et intimes sont parfois douloureuses à aborder. Il faut en être conscient et essayer de se lancer, n’oublions pas que les psys sont tenus au secret médical.
En général, lors du premier rendez-vous, le patient explique les raisons de sa présence, ses motivations et le thérapeute va s’intéresser à sa personnalité
et à l’environnement dans lequel il évolue. L’entretien prend en compte
le passé et plus particulièrement l’enfance. L’échange verbal est plus
ou moins développé selon le psy. A la fin de la séance s’ensuit une
réflexion sur ce qui a été dit.Une petite préparation psychologique et mentale s’impose pour pouvoir établir un climat de dialogue ouvert et sincère. Au départ, la communication est difficile car la méfiance est souvent de mise, et les questions personnelles et intimes sont parfois douloureuses à aborder. Il faut en être conscient et essayer de se lancer, n’oublions pas que les psys sont tenus au secret médical.
Contrairement aux idées reçues, psychologues, psychiatres et psychothérapeutes sont plutôt enclins au dialogue et proposent dans certains cas précis des tests : d’orientation, de réactions (pour les thérapies comportementales et cognitives)… Les psychanalystes, quant à eux, laissent libre cours à vos pensées et n’interviennent quasiment pas au cours de la séance pour le bon déroulement de l’analyse.
Consulter un psy est un véritable investissement personnel qui demande une grande implication au patient. Aussi, le lien établi entre le patient et le thérapeute doit être basé sur une relation de confiance et de coopération, sans quoi aucun progrès ne pourra être effectué.
Pendant la séance n’hésitez pas à poser des questions sur le « fonctionnement » de la thérapie, sa durée, les rendez-vous, ce qu’elle suppose, les tarifs… pour éviter tout malentendu.
La fréquence des entretiens varie 1 par semaine ou 15 jours quelques mois , et la durée entre 45 minutes et 1h. Toutes ces modalités seront spécifiées par le psy lors du premier entretien.
Et après ?
Le travail réalisé se poursuit chez soi, via des
mises en situation ou des défis parfois demandés par le psy. S’impliquer
dans un processus de changement demande des efforts personnels et du
courage. C’est un travail de longue haleine qui demande de la
persévérance, mais qui peut se révéler très libérateur.
Après les premières séances, il n’est pas inutile de se poser des
questions sur l’entretien, le contact que l’on a avec le psy, si l’on se
sent bien… Car la bonne qualité de la relation avec le thérapeute est
une condition sine qua non pour le bon déroulement de la thérapie. Si
vous n’êtes pas à l’aise, parlez-en à votre psy, et si besoin
tournez-vous vers un autre professionnel.